. Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie. échiay évêque de Nifraes^ lettre 19. ) On ne doit pas même ufer des termes infultans. ( L^l- Svêque du Belley dans une inftruciion pajîorale. ) S Souvenez-vous que les maladies de lame ne fe gué-rifTent point par contrainte &:par violence. ( Le cardinalle Camus y injîruclion pafîorale de 16%%.) Accordez à tous la tolérance civile. ( Fénélon ^ arckevêque de Cambrai, au duc de Bourgogne.) Lexadion forcée dune religion efl: une preuve évi-dente que lefprit qui la conduit efl un eiprit ennemide la vérité. ( Dirais ^doâeur de forbonne, liv. V
. Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie. échiay évêque de Nifraes^ lettre 19. ) On ne doit pas même ufer des termes infultans. ( L^l- Svêque du Belley dans une inftruciion pajîorale. ) S Souvenez-vous que les maladies de lame ne fe gué-rifTent point par contrainte &:par violence. ( Le cardinalle Camus y injîruclion pafîorale de 16%%.) Accordez à tous la tolérance civile. ( Fénélon ^ arckevêque de Cambrai, au duc de Bourgogne.) Lexadion forcée dune religion efl: une preuve évi-dente que lefprit qui la conduit efl un eiprit ennemide la vérité. ( Dirais ^doâeur de forbonne, liv. IF. La violence peut faire des hypocrites ; on ne perfua-de point quand on fait retentir partout les menaces.( Tillemontjhijr. eccl. Tom. VI. ) Il nous a paru conforme a. léquité &: a. la droiteraifon , de marcher fur les traces de Tancienne églife,qui na point ufé de violence pour établir 8c éteindrela religion. ( Remontr. du parlement de Paris à Hen^ri IL ) Lexpérience nous apprend que la violencç efî plus. 198 Témoignages contre lintolérance. capable dirriter que de guérir un mal qui a fa racinedans Felprit &c. (De Thou ^ épUre dédicatoire à HenriJV.) La foi he sinfpirepas à coups d^épée. {térijiers fur lesrègnes de Henri I V & de Louis Xlfl. ) Ceft un zèle barbare que celui qui prétend planter lareligion dans les cœurs, comme fi la perfuafion pou-vait être reîîèt de la contrainte. (^Boulainvilliers, état dela France. Il en ell de la religion comme de Tamour , le com-mandement ny peut rien, la contrainte encore moins,rien de plus indépendant que daimer ôc de croire.( Amelot de la Houjfaie^fur les lettres du cardinaldOfat, Si le ciel vous a alTez aimé pour vous faire voir la vé-rité y il vous a fait une grande grâce ; mais ell:-ce à ceuxqui ont riiéritage de leur père, de haïr ceux qui ne lontpas ? ( Efpritdes Loïx , liv, XXV. ) On pourrait faire un livre énorme , tout compofé depareils palïages. Nos hift
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