Causeries . puisle bey de Bonneville ! Et ces messieursont fait des bouts-rimés ! Dame ! à lappro-che des étrennes, chacun gagne sa viecomme il peut ! nous ne disons pas celapour Pierre Dupont, dont la chanson desBœufs a popularisé lincontestable talent. A lheure où nous écrivons ces lignes,le boulevart est illuminé, toute la popu-lation se porte à lOpéra. Comme onva danser ! Comme on va bavarder ! Etcomme on sera spirituel ! Et comme lesrats grignoteront bien dans la vaisselle platede M. Guillaume ! Mercredi soir, ce sera bien une autre 106 affaire. Mabille sinstalle aux Variétés, etavec lui


Causeries . puisle bey de Bonneville ! Et ces messieursont fait des bouts-rimés ! Dame ! à lappro-che des étrennes, chacun gagne sa viecomme il peut ! nous ne disons pas celapour Pierre Dupont, dont la chanson desBœufs a popularisé lincontestable talent. A lheure où nous écrivons ces lignes,le boulevart est illuminé, toute la popu-lation se porte à lOpéra. Comme onva danser ! Comme on va bavarder ! Etcomme on sera spirituel ! Et comme lesrats grignoteront bien dans la vaisselle platede M. Guillaume ! Mercredi soir, ce sera bien une autre 106 affaire. Mabille sinstalle aux Variétés, etavec lui le luxe, les tentures, les babels debougies, les portiques de lumière et destorrents dharmonie. Ce seront véritable-ment de belles fêtes et nous souhaitonsquelles puissent soutenir la concurrence delOpéra. Mais bah ! pour distancer lOpéra,il faudrait des hais plastiques, comme ledisait si gaiement M. Alphonse Karr, àqui nous sommes heureux et fiers davoirvolé ce mot complètement iné 20 Décembre Le bey de Tunis est parti, mais i!nous reste celui de Bonneville. Ce princeafricain, non content des cinquante millefrancs quil a donnés aux inondés de la 108 Loire, a versé entre les mains de Rambuteau vingt-cinq mille francs pourles pauvres de Paris. Il est malheureuxque la position de fortune du bey de Bon-neville ne lui permette pas dimiter la géné-rosité de son prédécesseur. A défaut dau-mône, il répandra du moins des fleuvesde prospectus, et Le Tintamarre ouvriraune souscription en faveur des mondésDuveyrier. M. Alexandre Dumas est arrivé àAlger ; le maréchal littéraire a été présentéà M. Bugeaud, les deux grands hommesse sont traités avec la courtoisie et les égardsdûs entre maréchaux. M. Desbarolles, et le reste de létat-major de été lobjet dégards tout particuliersde la part de M. le Gouverneur général, quiles a invités avec la plus exquise àdécamper le plus tôt possible, attendu


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