. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . e députation chercher des vivres,et Caïoumbouca lui-même partit avec elle. Le soir, elle ren-tra, les mains vides, nayant rien pu obtenir; et non seu-lement les indigènes avaient refusé toute espèce de vivres,mais encore ils sétaient montrés disposés à combattre. Que restait-il à faire? Essayer encore une étape? Mais,affaiblis comme nous létions, cétait nous exposer à nous éva-nouir et à mourir tous en route. Je convoquai les pombeiros etleur exposai les circonstances besogneuses où
. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . e députation chercher des vivres,et Caïoumbouca lui-même partit avec elle. Le soir, elle ren-tra, les mains vides, nayant rien pu obtenir; et non seu-lement les indigènes avaient refusé toute espèce de vivres,mais encore ils sétaient montrés disposés à combattre. Que restait-il à faire? Essayer encore une étape? Mais,affaiblis comme nous létions, cétait nous exposer à nous éva-nouir et à mourir tous en route. Je convoquai les pombeiros etleur exposai les circonstances besogneuses où se trouvait lacaravane ; ils étaient si découragés quaucun deux ne put medonner un avis. Jappelai encore quelques-uns des nègres qui avaient étéaux villages et les questionnai pour savoir si réellement leshabitants avaient des provisions de vivres. Ils me laffir-mèrent. Alors je pris mon parti et jordonnai aux pombeirosde relever le courage de leurs hommes en leur assurant que,le lendemain matin, on aurait de quoi bien manger. Quand je fus seul avec Caïoumbouca, je lui appris que. Nègres ramassant des tortues sur les bords de la Guengo LES FILLES DU ROI DES AMBOUELAS. 439 javais résolu de marcher sur les villages et de me procurerdes vivres, même par la force. Au point du jour, le 20, je renvoyai donc Aogousto avec([uelques hommes prier les villageois de me vendre du maïsou du manioc, et leur expliquer la situation où nous noustrouvions. On ne leur répondit que par une attaque imprévue. Là-dessus, je réunis mon monde : environ quatre-vingtshommes que la disette navait pas encore épuisés et qui étaientà peu près valides. Je me mis à leur tète et jattaquai de suite lhabitation duchef. Ce ne fut quune escarmoucJu^, sans blessure ; la placesétant rendue à discrétion. Sans perdre mon temj)S, je me transportai aux les trouvai pleins de patates douces ; jen pris ce quil fallaitpour apaiser la faim de mes gens et je ramenai p
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