Le Monde moderne . e de tendresse. Lamartine,ose à peine laisser entendre quil peintdeux êtres humains, pleins de jeunesse,transportés par les désirs fougueux que le regard lail naître et que les lèvresmurmurent. Pour lui, il est questionavant tout de làme dominant les volup-tés de la terre. Les vers les plus brûlants du Ascsonlcontenus dans deux strophes que, pai-une sorte de pudeur lyri{|ne, il suppi-imade lédition délinitive des Mé méritent de vivre cependant, aumême titre que les autres strophes decette pièce célèbre. Elles viennent aprèsles vers : Lhomme na point de porl, l
Le Monde moderne . e de tendresse. Lamartine,ose à peine laisser entendre quil peintdeux êtres humains, pleins de jeunesse,transportés par les désirs fougueux que le regard lail naître et que les lèvresmurmurent. Pour lui, il est questionavant tout de làme dominant les volup-tés de la terre. Les vers les plus brûlants du Ascsonlcontenus dans deux strophes que, pai-une sorte de pudeur lyri{|ne, il suppi-imade lédition délinitive des Mé méritent de vivre cependant, aumême titre que les autres strophes decette pièce célèbre. Elles viennent aprèsles vers : Lhomme na point de porl, le temps iia point Je rive ;11 coule et nous passons! Les voici : Elle se tut; nos cœurs, nos yeux se rencontrè mots entrecoupais se perdaient dans les airs,Et dans un long transport nos imes senvolèrent Vers un autre ne pîimes parler; nos âmes affaibliesSuccombaient sous le poids de leur félicité,Nos cœurs battaient ensemble, et nos boucites unies Disaient léternité!. MONTCEAU Le domaine de Montceau (Saône-et-Loire) échut en héritage à Lamartine, en 1833, après la mort de sa tanteEugénie Lamartine. Il fut vendu en 1870. un pavillon octogone du jardin, couvert de chaume à lépoque, legrand homme écrivit son ouvrage fameux : Les Girondine, Il avait réuni là tous les documents de sa vaste enquêtesur la Révolatiou, et trav.ùUait avec acharnement dans ce pavillon, ayant presque toujours son grand chien couchéà ses pieds. L? A MOU H I) A NS I. A M A HT I N i; Quelle (liscrclion dans ce baiser !(domine celui qui Ta donné tient ;i cœurde lidéaliser 1 Est-ce des lèvres mortel-les qui lont fait retentir? Ne seniblc-t-il pas que ce sont de purs esprits, quiont revêtu, pour un moment, une formepassaf^ère, se sont enlacés divinement etse sont ensuite envolés dans les ricux? Si Limarline se montre sobre de dé-tails poui- exprimer les manifestations deson amour, il se plaît, par contre, ànous décrire le cadre o
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