. Contribution à l'etude des pupipares. Diptera. veuses qui forment des ganglions innervant des poils sensoriels (%⢠'9)- Tout l'intérieur constitue une lacune remplie par du sang, dont le plasma se colore légèrement en rose parl'é- osine. Je ne distingue aucune trachée. De Tétude anatomique de ces saillies alai- res, je déduis les faits suivants : i" La disparition complète du système trachéen de l'aile, 2° La formation d'un organe sensoriel. Si le système trachéen a disparu, par con- FiG. i8. â Melophaijus ^^'® °" observe ce fait inattendu, de trouver ovinas, coupe


. Contribution à l'etude des pupipares. Diptera. veuses qui forment des ganglions innervant des poils sensoriels (%⢠'9)- Tout l'intérieur constitue une lacune remplie par du sang, dont le plasma se colore légèrement en rose parl'é- osine. Je ne distingue aucune trachée. De Tétude anatomique de ces saillies alai- res, je déduis les faits suivants : i" La disparition complète du système trachéen de l'aile, 2° La formation d'un organe sensoriel. Si le système trachéen a disparu, par con- FiG. i8. â Melophaijus ^^'® °" observe ce fait inattendu, de trouver ovinas, coupe longitudi- sur chacune de ces petites dents alaires un naledu rudiment alaire; g-j-and nombre de poils sensoriels, posses- 71, nerf. Gr. 20. , , , ,. seurs à leur base de ganglions assez volumi- neux. Les moignons alaires se sont modifiés et transformés ici en de véritables or^-anes des sens. Les premiers auteurs, qui reconnurent la présence de ces saillies postérieures et la- térales du thorax, les ont considérées comme des balanciers : au point de vue anatomique, ainsi qu'on vient de le voir, ils n'avaient pas tout à fait tort. On doit en effet les regarder comme des forma- tions analogues, qui proviendraient, non des ailes postérieures, mais de la régres- sion des ailes antérieures. Au sujet des haltères, l'opinion admise par les auteurs est que ces organes déri- vent d'une modification phylogénique des ailes postérieures : l'aile se serait ainsi transformée en un organe sensoriel. L'étude morphologique des Pupipares permet d'assister, au cours de la régression des ailes antérieures, à un phénomène de même ordre. Dans Melophagus, l'espèce la plus fixée des Hippoboscidés, les ailes antérieures sont repré- sentées, en effet, par ces deux moignons qui fonctionnent comme. FiG. 19, â Melophaçius oiu- nus h,; coupe longitudinale du rudiment alaire; (i, nerf;


Size: 1202px × 2080px
Photo credit: © The Book Worm / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1900, bookdecade1900, booksubjectdiptera, bookyear1909