Revue pittoresque : musée littéraire . arriva en chancelant et en divaguant, iM. Deligny subit sans se plaindre toutes ses sot-tises. — Je suis entré de bon cœur dans le mau-vais chemin, disait-il; je dois mallendre auxmauvaises rencontres. — Il prêta de largenl au X Db; .M o^>n:- 23a cabarelier, plutôt dans la crainle du Imiit que pourêtre agréable îi Cécile. Le cabarelier lui signa unesimple reconnaissance; après quoi il lui dit avecun affreux sourire : — Vous ne perdrez rien au moins, monsieurDeligny, vous êtes garanti •. nave/.-vous pas prishypothèque sur Cécile? Cétait une horrible
Revue pittoresque : musée littéraire . arriva en chancelant et en divaguant, iM. Deligny subit sans se plaindre toutes ses sot-tises. — Je suis entré de bon cœur dans le mau-vais chemin, disait-il; je dois mallendre auxmauvaises rencontres. — Il prêta de largenl au X Db; .M o^>n:- 23a cabarelier, plutôt dans la crainle du Imiit que pourêtre agréable îi Cécile. Le cabarelier lui signa unesimple reconnaissance; après quoi il lui dit avecun affreux sourire : — Vous ne perdrez rien au moins, monsieurDeligny, vous êtes garanti •. nave/.-vous pas prishypothèque sur Cécile? Cétait une horrible parole, qui frappa le pauvrenotaire au cœur. Pour le cabarelier, il sen allacontent de son bon mol et do son argent. Quant a Cécile, elle avait organisé à Aubignyune vraie boutique de marchande de modes : oneût dit un magasin de la rue Viiienne. Rien nymanquait, pas même les modisles. Il ny avait pasbeaucoup de chalanles, mais il y avait beaucoupde chalants. .\ussi, elles ne faisaient rien — VI. On commençait, dans Aubigny, à profiter dudésordre de létude. Ln jeune clerc fui le pre-mier; il disparut sans trop donner lieu à le pour-suivre, mais en accroissant le Irouble des bourgeois dAubigny, enrichi on ne savaitcomment ni pourquoi, tenta surtout, et ce nélailpas la première fois, de faire un bon coup aux dé-pens du nolaiie. Ils avaient achité ensemble, pourrevendre en détail, une petite ferme dassez bonrapport. En attendant une seconde vente, la fermeétait mal administrée, le fermier étant à fin debail. Notre bourgeois supposa que le notaire, ti-raillé de toute pari, et ne sachant où donner de latête ni de la bourse, lui céderait h boa marchéson droit sur la petite ferme. Il alla à lui; mais lenotaire lintbon. Comme il était dune noble fierté,il soffensa des suppositions de son co-aciiuéreur,el, afin de navoir plus rien a déb:iltre avec lui, illui oUVit un bénéfice de cinq mille francs, moyen-nan
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