Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . a force appelée du dehors comme unappui et non comme une menace. Mais, pour cela, il fallait avoir Dantonavec soi. Danton parla admirablement. Il désavouaMarat et les exagérés; et, tout en itrotes-lant (juil ne fallait pas inculper collective-ment la dé[)utation de Paris : « Quant àmoi, (lit-il, je nappartiens pas à Paris parma naissance; aucun de nous nap^jarlicntà tel ou tel département; nous appartenonsà la Franco entière. — Je demande la i)einede mort contre quiconque se déchirera enfaveur de la dictalur.» ,
Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . a force appelée du dehors comme unappui et non comme une menace. Mais, pour cela, il fallait avoir Dantonavec soi. Danton parla admirablement. Il désavouaMarat et les exagérés; et, tout en itrotes-lant (juil ne fallait pas inculper collective-ment la dé[)utation de Paris : « Quant àmoi, (lit-il, je nappartiens pas à Paris parma naissance; aucun de nous nap^jarlicntà tel ou tel département; nous appartenonsà la Franco entière. — Je demande la i)einede mort contre quiconque se déchirera enfaveur de la dictalur.» , aussi bien ([uecontre (juiconiiuc V(uuh;iit (hIruire luiiitc»de la France. « Et il proi)Osa (]ue hi liase (hi gouverne-ment quallait fonder la Conviuition fût lu- nité de la représentation nationale et lunité:lu pouvoir exé « Ce ne sera pas sans frémir que les Au-trichiens apprendront cette sainte harmo-nie! Alors, je vous le jure, nos ennemisseront morts ! » Danton avait parlé de la patrie ; Robes-pierre, selon sa coutume, parla de lui-mê Coutlion. Depuis iouverturi> de lAssemblée, il sétaittenu sur la nserv(\ Provociué jiar un giron-din qui avait d(noncé le « parti Robes-pierre », il r(crimina par des accusationscontre le [KHiple, attendu quon ne peut pasplus llatter le peuple ([ue la Divinité. Candton, tpii était du Languedoc, protestaénergi(iuement i[uil ny avait point do « fé-<l(ralist(\^, » et ([ue \o. Mitii voukait « lunitéde Ui Hé[)ubliiiue ». tout en repoussant ladictalur»» de hi Connnune {\o Paris. 2-2 HISTOIRE DE FRANCE liarbaroux loprit racciisation directo con-tre Robespierre, ([iii avait, tlit-il, tente de \oi^, lui et ses Marseillais, à un projet dedictature avant le 10 août. Et il annonça quun millier de nouveauxfédérés de Marseille, fantassins et cavaliers,«talent en marche pour venir défendre laConvention. Au milieu de cet orag
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