. Le pegme de Pierre Covstav . anciens ap*pelloient la maifon dvn IurifconfultevnOracle de la cité; à laquelle fi non lesRoy s Se princes,à tout le moins les dto*iensvenoient auconfeil. Mais auiouiydhuy à bon droit nous appellerons lesmaifonsdesauoeas, marchés ou foires»Etencores auecques les marchans fou*uenton befongne a crédit, mais auec laplus part de fes praticiens tu ne feras rienfi tu nas largét leiyù premier orateur des Grecs,non fculemétprenoit argent pour parler, mais aufsivendoit fon filence bien chèrement. Cartelle force déloquence étoit en ce perfonna
. Le pegme de Pierre Covstav . anciens ap*pelloient la maifon dvn IurifconfultevnOracle de la cité; à laquelle fi non lesRoy s Se princes,à tout le moins les dto*iensvenoient auconfeil. Mais auiouiydhuy à bon droit nous appellerons lesmaifonsdesauoeas, marchés ou foires»Etencores auecques les marchans fou*uenton befongne a crédit, mais auec laplus part de fes praticiens tu ne feras rienfi tu nas largét leiyù premier orateur des Grecs,non fculemétprenoit argent pour parler, mais aufsivendoit fon filence bien chèrement. Cartelle force déloquence étoit en ce perfonnage,que par fon oraifon menoit les ho*mes ça 8c la, Maisonluy peut pardon*ner,parce que iamais ne parloit pour au*truy,que premièrement il neut par Ion/gues^ veilles médité ce quil entendoitdire, Etdumémcstems Ifocrates, com*bien que par vne naturelle crainte fe futretiré de parler aux aflemblées venditneantmoinsvne oraifon vint deuant,Lifias pour nepouuoir,comme ie croy, porter les meurs de ce. m badaut populaire, demoura ches foycompofant oraifons, îefquelles ilz ven*doit à ceux qui en auoient affaire. Chotfecertes ayfée à pardonner a ceux qui nefont ayfés. Carde prime face îe nevou*drois blâmer celuy qui fous efpoir degaigner,fe renge au barreau:mais silsen trouue entreux aucun tant incitédelà vertu qui veulle prêter faparolleau panures, celuy au iugement des bonsfera nommé vray Cretien. Et commecela appartient à vn excellent courage,quand ayant de quoy, tu ne demandeloyer de la peine : aufsion ne doit êtremarry à celuy qui eft pauure^sil cherchele lucre, pourueu quil ne séloigne de lavertu . Mais il en eft de fi peu vere*cuns, quen prenant ilz nont égard nia lhonneur, ni au renc qu ilz tiennent,mais feulement à leur naturel, qui ne fepeut aiïbuuir de lauoir dautruy* W
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