Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . us richesque les gentilsbommes et même que les grands seigneurs qui lesenvironnaient. Par conséquent, ils étaient pourvus dexcellentes LUTTE DES COMTES F. T DES ARCHEVEQUES 333 armures. Sils ne savaient pas combattre à cheval, ils formaientdu moins, suivis de leurs ouvriers et de leurs domestiques, uneinfanterie imposante par le nombre, hérissant ses rangs pressés delongues piques, de lourds épieux, et surtout habile au manie-ment de larc et de larbalète, armes terribles, dont lusage était Quo


Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . us richesque les gentilsbommes et même que les grands seigneurs qui lesenvironnaient. Par conséquent, ils étaient pourvus dexcellentes LUTTE DES COMTES F. T DES ARCHEVEQUES 333 armures. Sils ne savaient pas combattre à cheval, ils formaientdu moins, suivis de leurs ouvriers et de leurs domestiques, uneinfanterie imposante par le nombre, hérissant ses rangs pressés delongues piques, de lourds épieux, et surtout habile au manie-ment de larc et de larbalète, armes terribles, dont lusage était Quoique la figure quereproduit celle gra-vure soit dun sièclepostérieure à laffairedIscron et repré-sente le siège dAcreen Palestine par lesCroisés, elle peut trèsbien illustrer latta-que dIseron en cequi concerne lesassiégeants. On lachoisie surtout pourmontrer les machinesde guerre alors enusage et qui restèrenttelles jusquà linven-tion de la poudre etdu canon. Celle quiest représentée icise composait duneimmense basculeayant à la [dus lon-gue extrémité dulevier, une fronde. Fig. 32G. — ARTILLERIE DU MOYEN AGE garnie dune énorme Fac-similé dune miniature dun manuscrit du dernier quart duxiii siècle, de la Bibliothèque de Lyon (n° 732 du catalogueimprimé de Delandine). pierre; a lautre boutétait fixé un lourdcontrepoids. Quand la machine était chargée, le levier était maintenu à terre el. pour la laire agir, il suffi-sait de le détacher : le contrepoids agissait brusquement, la fronde était enlevée vio-lemment et. par son mouvement, lançait au loin la pierre quelle portait. Dansce des-sin on remarque que les assiégeants tirent sur le contrepoids pour ajouter à son effet. familier aux bourgeois qui sy exerçaient constamment. Mais cecorps était plus imposant en apparence quil nétait redoutable enréalité. Il manquait, à cette multitude si bien équipée el si présom-ptueuse, lesprit militaire, lexpérience du champ de bataille et, e


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