. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . a rive droite de la Toui, fort près(le Ouilenguès. Nous étions toujours sans nouvelles du jeunehomme et de la femme perdus, et, depuis la veille au soir,un de nos ânes avait disparu. Tandis que nos hommes soc-cupaient du campement, je me rendis à la forteresse deOuilenguès, chercher des provisions, que je ramenai à huitiieures du soir. Décidément mon mouton était sauvé. Durant la nuit, le jeune nègre et la négresse que nousconsidérions comme égarés, rentrèrent au camp, ce qui melit g


. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . a rive droite de la Toui, fort près(le Ouilenguès. Nous étions toujours sans nouvelles du jeunehomme et de la femme perdus, et, depuis la veille au soir,un de nos ânes avait disparu. Tandis que nos hommes soc-cupaient du campement, je me rendis à la forteresse deOuilenguès, chercher des provisions, que je ramenai à huitiieures du soir. Décidément mon mouton était sauvé. Durant la nuit, le jeune nègre et la négresse que nousconsidérions comme égarés, rentrèrent au camp, ce qui melit grand plaisir ; car, avec la famine qui nous pressait da-vancer, nous navions à perdre aucun instant à faire desrecherches. Lemplacement que nous occupions était bas, marécageux,isolé, et noffrait aucune facilité de ravitaillement ; nousdécampâmes donc pour gagner le village du chéfé de Oui-lenguès, où nous arrivâmes le 12 décembre à onze heures dunuitin. Aussitôt je renvoyai, a{)rès les a\o\v payés, les porteurs<fui sétaient engagés au Dombé pour nous suivre jusquà. Coup double. HISTOIRE DUN MOUTON. 7 Ouilenguès, puis je priai le chèfé, lieutenant Roza, de menprocurer dautres pour aller à Caconda. Ce ne serait pas diffi-cile, disait-il ; mais il ajouta que les ruisseaux de Quilenguèsà Caconda étaient trop gonflés pour être franchis, et que nousserions obligés dattendre un peu de temps avant de partir. Ce jour-là nous ne manquâmes de rien et nous fîmes nosdeux repas, déjeuner et diner. Quelques jours plus tard, un naturel nous ramena Tànequi sétait égaré dans les bois et quil avait trouvé courantle pays. Je récompensai le nègre afin de laffermir dans sonhonnêteté ; dautant plus que javais perdu tout espoir derevoir notre pauvre bête, car, si elle avait la chance déchap-per aux fauves, je ne mimaginais pas quelle en eût déviterles voleurs. Quilenguès est une vallée quarrose la Calounga, cest-à-dire probabl


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