. L'ami des enfants . RIC. — Le voici. Il y a quelques jours quon nous parla dune foiredans le prochain village. Le préfet nous donna la permission dy aller pournous divertir et pour voiries curiosités quon y montre. DOROTHÉE. — Ah ! cest donc en oranges et en pralines que tu as mangéta montre et ton Exercice du Chrétien ou bien àvoiries singes elles marmottes? FRÉDÉRIC — Il faut que ma sœur ait bien dugoût pour toutes ces choses, pour croire quonpuisse y dépenser son argent. Non, ce nest pascela. Javais soif, et jentrai dans une auberge, oùlon vendait de la bière. DOROTHÉE. — Mais cest encore


. L'ami des enfants . RIC. — Le voici. Il y a quelques jours quon nous parla dune foiredans le prochain village. Le préfet nous donna la permission dy aller pournous divertir et pour voiries curiosités quon y montre. DOROTHÉE. — Ah ! cest donc en oranges et en pralines que tu as mangéta montre et ton Exercice du Chrétien ou bien àvoiries singes elles marmottes? FRÉDÉRIC — Il faut que ma sœur ait bien dugoût pour toutes ces choses, pour croire quonpuisse y dépenser son argent. Non, ce nest pascela. Javais soif, et jentrai dans une auberge, oùlon vendait de la bière. DOROTHÉE. — Mais cest encore pis! FRÉDÉRIC — En vérité, ma sœur, tu es biencruelle. Laisse-moi donc achever. Tandis que jé MARIANNE, prêtant roreille vers la porte. NoUS SOmmeS perdus! Mon papa! Je lentends! DOROTHÉE. — Sauve-toi! sauve-toi! FRÉDÉRIC — Non, je veux attendre mon onclepour me jeter à ses pieds. MARIANNE. — Eh uou, mou ami! il nest pas enétat de tcntendre. Par pitié pour 14 UN BON COEUK FAIT PARDONNER BIEN DES ÉTOURDERIES FRÉDÉRIC. — Tu le veux? MARIANNE. — Oul, oui, laisse-moi gouverner tes affaires. (EUo ic pousse par les épaules vers la porte de lescalier dérobé, la ferme surlui et revient.) SCÈNE XII M. DE VALCOURT, MARIANNE, DOROTHÉE MARIANNE. — Eli bicti, 111011 papa, vous voilà déjà de retour de votrepromenade? M. DE vALcouRT. — Je clierclie mon maudit chapeau. Je ne sais où je lailaissé. DOROTHÉE, cherchant des yeux. ToueZ, teneZ, le VOici. (Elle le lui présente.) M. DE vALcoiRT. — Tu uo pouvais pas avoir lidée de me le porter? DOROTHÉE. — Il faut que je sois aveugle pour ne lavoir pas vu. MARIANNE. — Qui peut peuser à tout? M. DE VALCOURT. — Effectivement, il y a tant de choses qui toccupent! MARIANNE. — Cest que le pauvre Frédéric mest revenu dans la tète. M. DE VALCOURT. — Nenteudrai-jo jamais que ce nom siffler à mesoreilles? MARIANNE. — Eh bien, mon papa, nen parlons plus.


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