. Vue philosophique de la gradation naturelle des formes de l'etre, ou Les essais de la nature qui apprend a faire l'homme. tlon de la Sève dans les Plamss. I_^£ fuc paflc à travers les infertions (qui font9, des filtres ferrés contre le corps ligneux 5) pour au5, 1er de lécorce vers la moelle. Dans le haut de la5, racine, les infertions soppofent à ce paffage ; par-55 ce que la moelle qui eft vis-à-vis, étant fort large,5, la fermentation du fuc y eft très-forte, & par con-5, féqucnt loppofition quil fait au nouveau fuc eft as-55 fez grande ; mais dans le bas de la racine le fuc pafFe5, plus


. Vue philosophique de la gradation naturelle des formes de l'etre, ou Les essais de la nature qui apprend a faire l'homme. tlon de la Sève dans les Plamss. I_^£ fuc paflc à travers les infertions (qui font9, des filtres ferrés contre le corps ligneux 5) pour au5, 1er de lécorce vers la moelle. Dans le haut de la5, racine, les infertions soppofent à ce paffage ; par-55 ce que la moelle qui eft vis-à-vis, étant fort large,5, la fermentation du fuc y eft très-forte, & par con-5, féqucnt loppofition quil fait au nouveau fuc eft as-55 fez grande ; mais dans le bas de la racine le fuc pafFe5, plus facilement à travers les infertions, foit parce3, que ny ayant que peu ou point de moelle ; il ne„ trouve prefque pas dobftacle, foit parce que les„ infertions y étant plus petites, & preflant par con-3, féc^uent moins les fibres du corps ligneux, le che-„ irjn efc plus ouvert; de forte que bien que le fuc„ trouve quelque refiftance, même dans cet endroit,„ comme elle y eft fort petite, il nourrit en paflant^, le corps ligneux, ^ il arrive enfin dans la moelle. •£?/anc/ie JT. SW 5-^.. 993J 55«599 59 95 P H I L 0 S O P H I Q U E S &c. S5 Il y entre cnfuite de nouveau fuc, & celui qui eftvenu le premier nétant plus ni trop crud, ni tropgrofficr; mais au contraire étant purifié & affiné,il sélève facilement dans la moelle , comme dansla grande artère, jufquà la hauteur des inferticnsles plus élevées. Lorfquii y eft arrivé, les partiesles plus volatiles continuent à monter en droite li-gne vers la tige de la plante; celles qui ne font pasû propres à monter ne pouvant pas aufTi defcendre,„ parce quelles font plus légères que celles qui font:„ au defibus delles, prennent un mouvement moyen„ entre lun & lautre, & retournent de la ëlle5, dans les infertions. Elles nourriffent en paiTrait le9, corps ligneux, & ce qui en refte étant poufie par;, dautre fuc qui le fuit, va fe rendre pour la fecon-9, de fois dans lécorce qui eft comme


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