Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . tant grand, toutesfois la P*^ deflusmer ne defriua , ne couurit la terre, forrant de fon limite & ^^ P^ ^^^^terme. Mais le croiiTant de leau procedoit de deui


Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . tant grand, toutesfois la P*^ deflusmer ne defriua , ne couurit la terre, forrant de fon limite & ^^ P^ ^^^^terme. Mais le croiiTant de leau procedoit de deui caufes: niont quilvne fut,quelcs feneftrcs & abyfmes du Ciel fe ouurirent, futdeffoiiscomme le texte à fçauoir les nuées:& pleut quaran- ^^ iours & quarante nuids,bien efpouuentablement. La fé-conde eft,que les fontaines, riuieres & ruifTeaux fe defoor-derent tant,que la terre en fut toute couuerte, comme dideft:tcllement que toute chofe viuant fur la terre perit,cjce-pté^ Noe, auec tout ce qui eftoit en lArche : mais quand le Ko^.déluge fut cefle,le mefme texte dit, que Dieu enuoya taiit,& de fi forts vents, que leau fut durùnuée & confumée, Sela terre tourna en fon premier eftre. OÎVVRE5 MORALES DiHcrfes ohfimanens fur U mer,C H A p. 4;. f5^3w Out amas deau aucc largeur compétente &:& reftagnation ell mer aux Hebteux: com-me celle de Tiberiade, bien que ce ne foie. 1^^-^ quvn lac faid: parle fleuue Jourdain trauer- >j^7 v>^ ^- -1 fane Galilée. Salomondédia au temple de^^-^s^^^^^^Hierufalem par luy bafti vn vailTeau quipour Ton énorme grandeur fut appelle Grecs & les. Latins entendent auiîi par vue mer toutes chofes excefTiue-ment grandes: difans ceux-là ôxActarxrct></,9âi», & ceuxcy,Q^ tou - Mana C montes pelliceri. Chez eux-mefhies toute leau Ci-te la mer lee par la main de nature fc comprét foubs le num. de mer,sentretiét qui neft quvn corps,bien que largement e^andu, sentre-vifiblemét tenant vifiblement^ou en


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