Tragedie du roy Franc-arbitre : nouuellement traduite d'Italien en François . Fel. Dieu le à moy,te nadiopas grand foy à eux:pource que ie péfe quilsla caboche plus remplie de vin que de fel. oce quils ont les nez fi rouges,quil femble qufoyent efereuiffes i a c. le croy pluftoft en ceft endroit au ilment du feigneur Hermès, quau tien : il mstous les biens du monde deux &r de leurs façFel. Cela ne me donne aucune fafcherie,cez-en ce quil vous plaira . Tant y a que voftcroy ne fe chante point en Peglife. ieftimemon feigneur le rcuerendilf,cardinal Sadole fR ANC ARBITRE.
Tragedie du roy Franc-arbitre : nouuellement traduite d'Italien en François . Fel. Dieu le à moy,te nadiopas grand foy à eux:pource que ie péfe quilsla caboche plus remplie de vin que de fel. oce quils ont les nez fi rouges,quil femble qufoyent efereuiffes i a c. le croy pluftoft en ceft endroit au ilment du feigneur Hermès, quau tien : il mstous les biens du monde deux &r de leurs façFel. Cela ne me donne aucune fafcherie,cez-en ce quil vous plaira . Tant y a que voftcroy ne fe chante point en Peglife. ieftimemon feigneur le rcuerendilf,cardinal Sadole fR ANC ARBITRE. 6t , I(ainfi que iay ouy dire)eft tout Ciceronien,s t trop mieux defédre les affaires de noftre mai*,que ces Théologiens de delà les | fois ie men rapp orte à ceux qui en fauent plusI e moy,& à ce qui en eft.[ a c. Cefl: allez parlé pour cefte heure, en-( >s là dedans. Iexpedieray quelques befongnesj e fay3&: puis ie men iray tout incontinét par-àluy. La première Scène dufécond *Acle. Leroy Franc arbitre,Difcours humain,Ade ÏRANC ARB. R peut on bien voir maintenant,Secrétaire, comblé font aueuglezles hommes en leurs euft i.ïmais peu péfer ny fon-ger, quon tuft trouuéen tout lemonde gés à qui la feruimdc fuftus agréable & plaifante que la liberté ? Et tou-o sfois nous voyons que plufieurs commencent àretirer de mon royaume, auquel ilspeuuenture libremét à leur plaifir, & sen vont ailleursitbur eftre efclaues & ferfs à dautres : corne nous>uuons aifément comprendre par les lettres duqjy Ferdinand. i s c. h v m. Ce neft pas iugement,fire : maisilnefollie enragée qui tranfporte telles gens, &s induit à refufer leur bié, & à fuyure leur Grecs, pource quils eftoyent fages & bien €% TRAGEDIE DE aduifez 5 ne firent pas en cefte manière, quarQuintiusFlaminius lenr offrit liberté lors quine lattendoyent point. Mais quen dites vous 1gneur Aûeelicite? A c t. le fay bien quil y en a eu plufieurs 3 leque
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