. Musée de Versailles : avec un texte historique . dats dela vingt-unième mettent le feu à une petite mosquée attenante, magasin àpoudre improvisé, qui saute avec tous les Arabes quil renferme ou qui len-tourent. Ceux qui occupaient le grand bâtiment, quoique réduits à la dernièreextrémité, disputent leur retraite pied à pied, et sont tous massacrés. Leschérif fut trouvé parmi les morts, qui montaient à plus de deux cents ; lesblessés étaient en plus grand nombre. Les vainqueurs, proportion gardée,avaient acheté chèrement le succès, ils eurent trente-trois hommes tués etune centaine de blessés
. Musée de Versailles : avec un texte historique . dats dela vingt-unième mettent le feu à une petite mosquée attenante, magasin àpoudre improvisé, qui saute avec tous les Arabes quil renferme ou qui len-tourent. Ceux qui occupaient le grand bâtiment, quoique réduits à la dernièreextrémité, disputent leur retraite pied à pied, et sont tous massacrés. Leschérif fut trouvé parmi les morts, qui montaient à plus de deux cents ; lesblessés étaient en plus grand nombre. Les vainqueurs, proportion gardée,avaient acheté chèrement le succès, ils eurent trente-trois hommes tués etune centaine de blessés. Toutefois cette perte était bien compensée par ladestruction des Arabes dIambo et de leur redoutable chef, par le recouvre-ment de lartillerie et de tous les bâtiments de la flottille, à lexception, de ladjerme VItalie que le capitaine Morandi, ne voulant pas se rendre, avait faitsauter. On doit ranger la journée de Benouth parmi les événements les plusglorieux de lexpédition dEgypte. ( Victoires el Conquêtes. ). LE GENERAL KLEBER. ? KLËBER Rléber naquit à Strasbourg, en 1754. Un pauvre curé de village sechargea de son éducation première, et lenvoya, très-jeune encore, à Parispour y apprendre larchitecture, sous le célèbre Chalgrin. Mais dautresdestinées attendaient le jeune Kléber. Deux gentilshommes allemands, quilprotégea un jour de sa personne dans une querelle de café, lemmenèrent enBavière, et le firent entrera lécole militaire de Munich, au sortir de laquelleil obtint une sous-lieutenance. Dégoûté bientôt du service à létranger, Kléberrevint en Alsace, où il joua un rôle dans les premiers troubles de 1789. Troisans après, il faisait partie du 4e bataillon du Haut-Rhin, dans les rangs du-quel il conquit, au siège de Mayence, le grade dadjudant-commandant. Lorsde la reddition de la place, Kléber fut accusé de trahison, et conduit à Parisentre deux gendarmes. Mais il se justifia si bien quon lui donna le bre
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