. Les bons enfants . a maison; elle sy retrouva au moment oùla mère Sanscœur apportait leur modeste souper :elle en mangea sa part, et de bon appétit, ne re-grettant ni ne désirant le poulet gras et la tarte,et se réjouissant den avoir régalé la pauvre fa-mille. (( Je suis fatiguée, dit Camille en sinterrom-pant; il y a longtemps que je parle. VALENTINE. Quel dommage! cest si amusant! MARGUERITE. Quand pourras-tu achever? CAMILLE. Demain soir, si vous voulez. faut bien que nous voulions, puisque tu neveux pas ce soir. CAMILLE. Dailleurs il est trop tard; nous allons nouscoucher tout


. Les bons enfants . a maison; elle sy retrouva au moment oùla mère Sanscœur apportait leur modeste souper :elle en mangea sa part, et de bon appétit, ne re-grettant ni ne désirant le poulet gras et la tarte,et se réjouissant den avoir régalé la pauvre fa-mille. (( Je suis fatiguée, dit Camille en sinterrom-pant; il y a longtemps que je parle. VALENTINE. Quel dommage! cest si amusant! MARGUERITE. Quand pourras-tu achever? CAMILLE. Demain soir, si vous voulez. faut bien que nous voulions, puisque tu neveux pas ce soir. CAMILLE. Dailleurs il est trop tard; nous allons nouscoucher tout à lheure. ELISABETH. Dites-moi, mes amis, ne trouvez-vous pas,comme moi, que Lamalice est un peu méchante? JACQUES. Un peu, mais pas trop ; elle a fait peur à ce mé-chant Esbrouffe; il ny a pas grande méchancetéà cela. LES BONS ENFANTS 163 ELISABETH. Non ; mais pourtant il a eu une peur terrible, ilreçoit deux soufflets et il soupe avec du pain sec. PIERRE. Bah! on nest pas mort pour cela. En voyage,. Elle partageait un morceau de pain entre ses quatre enfants. (Page 161.) on na même pas toujours du pain. VALENTINE. Où donc? dans quel pays na-t-on pas du pain sec? SOPHIE. Dabord chez les Chinois, puis chez les Arabes, 164 LES BONS ENFANTS puis chez les Grosses-Têtes, puis chez les GrossesJambes. LÉONCE, que cest que tous ces gens-là? Où as=tu pris des Grosses-Têtes, des Grosses-Jarobes? SOPHIE. Je les ai pris où je les ai trouvés, monsieur. Sivous ne savez rien, ce nest pas une raison pourque je sois comme vous. Je sais des choses trèsamusantes sur les Chinois. HENRI, crim air moqueur. Où les as-tu apprises? Dans ton dernier voyageen Chine. SOPHIE. Non, monsieur; je les ai entendu raconter parun ancien missionnaire en Chine, qui sappelaitlabbé Hue. HENRI. Et que te racontait ce missionnaire? SOPHIE. Vous ne le saurez pas, monsieur; je le racon-terai aux autres, mais pas à vous. HENRI. Quai-je donc fait, pour te mettre en colèrecontr


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