. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... — 29 Il y a une circonstance qui laisse incertain si la différence que l'on vient de noter entre les œufs du Nord et ceux de Marseille avait une valeur cons- tante. Le 24 avril 1895, on a péché à Marseille un œuf qui n'était pas d'une taille assez élevée pour attirer l'attention au moment où l'on vidait le contenu du filet de surface. Cet œuf est éclos avant qu'on l'ait mesuré. L'alevin, très peu avancé, a les caractères d'un embryon du Sévéréou, mais la gouttelette mesure .22 '"/"'. Nous avons
. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... — 29 Il y a une circonstance qui laisse incertain si la différence que l'on vient de noter entre les œufs du Nord et ceux de Marseille avait une valeur cons- tante. Le 24 avril 1895, on a péché à Marseille un œuf qui n'était pas d'une taille assez élevée pour attirer l'attention au moment où l'on vidait le contenu du filet de surface. Cet œuf est éclos avant qu'on l'ait mesuré. L'alevin, très peu avancé, a les caractères d'un embryon du Sévéréou, mais la gouttelette mesure .22 '"/"'. Nous avons affaire à une gouttelette aussi grosse que celles des Sévé- réous de Plymouth. Cet échantillon est d'avril, les autres marseillais sont de juin et juillet. On a établi que, pour plusieurs espèces, ce sont les œufs les plus gros (produits des plus gros parents ?) qui paraissent les premiers. L'identité de cet échantillon n'est pas certain (voyez plus loin) mais jusqu'à ce que l'on ait examiné des œufs pendant toute la saison de ponte, laquelle j'ignore, nous n'arriverons pas à constater la taille de l'œuf avec une exactitude indubitable. Les œufs de Plymouth et les marseillais de juin-juillet ont les mêmes carac- tères quant à l'embryon. Le pigment est jaune clair et noir, le dernier se rencon- trant en quantité variable. Le vitellus, sauf la gouttelette, en est privé jusqu'à une époque proche de l'éclosion. Un caractère à noter se trouve dans le contour du vitellus, lequel devient notablement plus large que long. Grâce, peut- être, à l'extension de la matière périblastique (murailles des segments vitellins) il me paraît que le deutoplasme subit une absorption plus rapide qu'à l'ordinaire, ce qui fait que l'embryon vers ses dernières phases in ovo est peu serré dans la coque (voyez la figure 153). Les figures 54 à 56 font voir des alevins peu de temps après l'éclosion. On remarque le développement quelque peu avancé,
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