. L'illustration : journal universel . ussi, celle du docteur Gervinus, de Manhfim. Il prit laquestion dans un autre sens. Après une rapide attaque autexte de la patente royale, il m discute lespiil et touche laquestion en métaphysicien. Je donnerai un court exemplede sa manière : « Vous êtes, dit-il, roi parla prfuede Dieu ;vous tenez h ce dogme, cest pour vous un arlicle de bien! soit; vous êtes limage de Dieu sur la terre. MaisDieu, dans le gouvernement du monde, sest donné des loisimmuables, éternelles, quil nenfrtint jamais. Vous pou-vez donc aussi resserrer votre puissance dans l
. L'illustration : journal universel . ussi, celle du docteur Gervinus, de Manhfim. Il prit laquestion dans un autre sens. Après une rapide attaque autexte de la patente royale, il m discute lespiil et touche laquestion en métaphysicien. Je donnerai un court exemplede sa manière : « Vous êtes, dit-il, roi parla prfuede Dieu ;vous tenez h ce dogme, cest pour vous un arlicle de bien! soit; vous êtes limage de Dieu sur la terre. MaisDieu, dans le gouvernement du monde, sest donné des loisimmuables, éternelles, quil nenfrtint jamais. Vous pou-vez donc aussi resserrer votre puissance dans les limitesdune loi constitutionnelle, sans cesser pour cela dêtre àlimage de Dieu, etc., etc. » Ce genre de raisonnements,bon partout, ne peut manquer davoir une grande prisesur lesprit allemand, et je ne sais trop ce que dirait, pourle rétorquer, lécole historique elle même, car il ne sagit hini de Déclaration des droits de lhomme, ni île Contrat lauteur remonte, dans le passé, jusquà la créalion M. Van Bcckorallt, député de la province rhé La composition des Etats provinciaux, devenus subitementEtats généraux par lappel du roi, ne devait ni effrayer legouvernement, ni rassurer lopinion. yiia:re ordres, les sei-gneurs, les chevaliers, les villes et les campagnes, lormaientdeux curies ou chambres : le premier ordre, la première eu- 230 LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. ris ; liî-i trii^ , la seoi U. Dj ces Jiux curies, «pré-sent mt i peu prè? le pirlein!nt diiigleterre et les chambres(la France, lune tout eiilière et u;ie pirtie de lautre étaientà U nomination, i la diiorétioi du roi. La partie eluo, lesordres des villes et camoa^nes, navait point été nom-mée pvn- devenir jaimis urie politique. Jusque-là dans les provinces (excepté peut-être dans la provincerhénane), personne ne savisait de briguer la fonction en-nuyeuse et presiiue inutile de député aux Etats. On nommaità ces places, comme chez
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