Bibliotheque de campagne; ou, Amusemens de l'esprit et du coeur . aines,&... Non, sécria le Géant, je nen veuxpas entendre parler : je fuis il foii de gai-nes , que je nen puis plus. Je nai doncrien à vous apprendre, lui dit le Bélier,car vous fcavez comme tous les Contesfinilfent. Eh î que fçai-je comme celui-cifinira, reprit le Géant. Acheve-ls donc,& acheve-le promteaient. Le Roi de Lombardie guérit de fonextrême laideur , continua le Relier , enguériifant de fa bleifure. LArchiduc ob-tint la paix de la Mère aux Gaines, avecle retour de fa raifon : elle donna lIfleenchantée, la grotte aux B


Bibliotheque de campagne; ou, Amusemens de l'esprit et du coeur . aines,&... Non, sécria le Géant, je nen veuxpas entendre parler : je fuis il foii de gai-nes , que je nen puis plus. Je nai doncrien à vous apprendre, lui dit le Bélier,car vous fcavez comme tous les Contesfinilfent. Eh î que fçai-je comme celui-cifinira, reprit le Géant. Acheve-ls donc,& acheve-le promteaient. Le Roi de Lombardie guérit de fonextrême laideur , continua le Relier , enguériifant de fa bleifure. LArchiduc ob-tint la paix de la Mère aux Gaines, avecle retour de fa raifon : elle donna lIfleenchantée, la grotte aux Bains , & toutle pais à la ronde au beau Fertharite. Ily établit fa réfidence avec la PrinceiTe de Lom- 4^4 Le Bélier, Lombardie quil époufa. Et tous les char-mes de lincomparable Ferandine furentle partage du Prince de Lombardie. Le Bélier ayant heureufement pour lesLedeurs, aulfi-bien que pour le Géant,mis fin à ion récit, il fut queftion de dépê-cher le Héraut dArmes vers le Druide &fa fille. ¥n (h la première SE. Conte. 4^^ SECONDE PARTIE. PEndant que le Bélier amufoit leGéant fou Seigneur, le Druidesoccupoit à remettre refprit de fa fille,en calmant les mouvemens de fon cœ navoit quelle denfans i & quand ilen auroit eu cinquante, les cinquante en-femblenauroient pas eu la moitié du mé-rite & des charmes êiAlie. Laveu fincére du petit Poinçon ne îatfuroit que trop que fa fille avoit quittétoutes fes rigueurs en faveur du Princede Noify. Il aimoit donc Alie, commeun père opulent & fpéculatif aime dordi-naire une fille unique : il y avoit bienune heure quil perdoit fon tems à vou-loir lui prouver, par les raifonnemens lesplus fubtils, &par lesdémonRrations lesplus convaincantes, quelle devoit hairle Prince de Noify au lieu de cela ne la perfuadoit point, & foncœur auroit combattu dix ans contre faraifon avant que de fe rendre. Le Drui-de , qui sen apperqut, vit bien quil f^i-loit sy prendre dune autre manière


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