. Bulletin de la Société zoologique de France. Zoology. SÃANCI': DU 24 JANVIKH 1911 17. Fia. 1. En résumé, nous voyons que le disque péclieux d'un Polype_, une fois détaché du sol. ne sert jamais à l'y fixer de nouveau. Nous alloijs voir maintenant que le disque pédieux n'a i-icii de comparable à une ventouse. Quand on détache par traction un Scyphistonie de son support, on constate qu'il existe, à Tendroit que le disque pédieux occupait, un enduit chitineux lainel- iit'orine recouvrant et moulant exac- tement le sol^ et cet enduit est hé- rissé d'une (j nanti té de petits fila- m
. Bulletin de la Société zoologique de France. Zoology. SÃANCI': DU 24 JANVIKH 1911 17. Fia. 1. En résumé, nous voyons que le disque péclieux d'un Polype_, une fois détaché du sol. ne sert jamais à l'y fixer de nouveau. Nous alloijs voir maintenant que le disque pédieux n'a i-icii de comparable à une ventouse. Quand on détache par traction un Scyphistonie de son support, on constate qu'il existe, à Tendroit que le disque pédieux occupait, un enduit chitineux lainel- iit'orine recouvrant et moulant exac- tement le sol^ et cet enduit est hé- rissé d'une (j nanti té de petits fila- ments qui ont clé brisés en déta- chant le Polype. Disons de suite que ces lilaments sont d.'S tonotibrilles intimement fixées à . la lame chitiueuse par leur extrémité distale et à la mésog'lée par leur extrémité proxi- male. Ces touoiihrilles sont formées par les cellules ectoder- mitpies du disque pédieux. Un jeune Polyt)e nouvellement lixé présente sous son disque pédieux un ectoderme normal formé de cellules cubiques et reposant sur le sol par l'enduit chitineux qu'il a formé, 11 n'y a à ce moment entre les cellules aucune solution de con- tinuité, et le peu de résistance à la traction de ces cellules ectoder- mi(|ues permet de détaclier facile- ment l'animal de son support mais, très rapidement, se foiment dans ces cellules ecto- dermiques des tonofibrilles qui s'étendent perpendirulaire- ment à la mésoglée et parallèleiuent aux parois latérales des cellules ectoderndques ; elles j)euvent occuper toute la péri- phérie de la cellule ou une poition limitée de cette périphérie. Dans le premier cas (fig. 1)^ elles sont disposées comme un cylindre dans l'intérieur duquel se trouve le cytoplasma et au centre le noyau. Dans le s^econd cas (fîg-, 2), le cytoplasma et le noyau de la cellule restent accolés excentriquement au faisceau fibiillair
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