Moscou . les de Al. DenisRoche, publiés parla Gaiette des Beaiix-Arls juin et octobre 1903). Ilavait commencé son éducation avec Antropov, il lacheva sous la direc-tion de deux étrangers, Lagrenée et Valeriani. Les représentants desgrandes familles russes lui donnaient souvent la préférence sur lesartistes français, italiens, allemands, Scandinaves, anglais qui pullulaientalors à Saint-Pétersbourg. Son grand portrait allégorique de Catherine 11a inspiré au po;te Derja\ine quelques vers célèbres de la Vision deMou r la. LE MUSEE TRETIAKOV. LA PEIXTURE RUSSE « Une femme descendit des nuages. Cét


Moscou . les de Al. DenisRoche, publiés parla Gaiette des Beaiix-Arls juin et octobre 1903). Ilavait commencé son éducation avec Antropov, il lacheva sous la direc-tion de deux étrangers, Lagrenée et Valeriani. Les représentants desgrandes familles russes lui donnaient souvent la préférence sur lesartistes français, italiens, allemands, Scandinaves, anglais qui pullulaientalors à Saint-Pétersbourg. Son grand portrait allégorique de Catherine 11a inspiré au po;te Derja\ine quelques vers célèbres de la Vision deMou r la. LE MUSEE TRETIAKOV. LA PEIXTURE RUSSE « Une femme descendit des nuages. Cétait une prêtresse ou unedivinité. Une robe blanche faisait flotter sur elle ses plis dargent; unecouronne murale ornait sa tète ; sur sa poitrine brillait une ceinture à larc-en-ciel, un ruban de pourpre sombre descendait deson épaule droite sur son flanc gauche. La main étendue sur lautel, elle yrépandait des pavots odorants et servait le Dieu tout-puissant. Un aigle. VlaJimir ;ovi,ky. Che/. le juge Je paix. immense, laigle du Nord, compiignon des triomphes de la foudre, mes-sager des gloires héroïques, assis près delle sur un monceau de livres,gardant les saintes lois quelle avait promulguées. Il tenait entre ses serresdes foudres éteintes, des branches de lauriers et dolivier sur lesquelles ilsemblait endormi. » Le genre le plus recherché en Russie au xvni siècle, cest le portrait,non pas le portrait intime comme nous laimons aujourdhui, mais le por-trait officiel, allégorique, avec tout un attirail darmures, duniformes, tledécorations, de perruques, de paniers, de poudre, de mouches et dacces-soires, sur un fond darchitecture splendide ou de meubles somptueux. La plupart de ces portraits ne sont que de nobles et prétentieuses gra-vures de modes. Mais il est temps darriver à la fondation réelle et définitive de lAca-démie des Beaux-Arts. Ce fut le comte Schouvalov qui eut lhonneur decréer presque simultanément lUnive


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