. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s . Qualité. â Première. Hiistoriqiie. â Plusieurs pomologues ont parlé de l'origine de cette délicieuse poire, mais d'une façon fort incomplète; excepté cepen- dant M. Eugène Forney, professeur d'arboriculture , dont les renseignements sur ce point laissent peu à dé- sirer. « Ce fruit â écrivait- « il en J862 â a été décou- «vert en 1838 à Ãzée, près «Loches, par M. Dupuy- « Jamain, pépiniériste à Pa- « ris. Quo
. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s . Qualité. â Première. Hiistoriqiie. â Plusieurs pomologues ont parlé de l'origine de cette délicieuse poire, mais d'une façon fort incomplète; excepté cepen- dant M. Eugène Forney, professeur d'arboriculture , dont les renseignements sur ce point laissent peu à dé- sirer. « Ce fruit â écrivait- « il en J862 â a été décou- «vert en 1838 à Ãzée, près «Loches, par M. Dupuy- « Jamain, pépiniériste à Pa- « ris. Quoique circonscrit dans la localité, il y était assez répandu. Le pied-mère, « qui se trouve dans le jardin d'un chaufournier, avait alors environ cinquante « ans. » [Le Jardinier fruitier^ t. I, p. 190.) Complétons ces détails en disant que ce fut M. Dupuy père, horticulteur à Loches, et non son fils M. Dupuy-Jamain, qui en fit la découverte ; mais ce dernier le mit dans le commerce. Ainsi c'est en Touraine, et vers 1788 , que la Bonne d'Ezée, dont le sauvageon poussa sans doute spontanément, mûrit pour la première fois. Comme elle ne portait aucun nom quand on la rencontra, son propagateur lui donna celui du village où elle était née. Depuis lors ce fruit s'est répandu de tous côtés, eu France, en Allemagne, en Angleterre et jusqu'aux Ãtats-Unis, où dès 1849 nous commencions à l'expédier. Observation». â On regardait il y a quelques années, k Paris particulière- ment, la poire belge Charles Frederickx comme identique avec la Bonne d'Ãzée. C'était une fausse opinion qu'il nous paraîtrait impossible d'émettre de nouveau, maintenant que ces deux fruits sont devenus beaucoup plus communs chez nos pépiniéristes. Quant à nous qui les cultivons depuis vingt ans, jamais nous
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