L'orphelin et l'usurpateur : dédié `a MLe Vicomte de Chateaubriand . e votre pro-tégé; et, le lendemain, Judicael était sansvie. Vainement ai-je eu recours à tous lesmoyens pour retrouver Alcédamas, il a dis-paru. » « — O honte ! ô malheur ! ô infortunéemaison de Sonnois ! » s^écrie le comte deBrionne en levant les mains au ciel. H — Bien infortunée en effet, réplique lesire deGuitot, si Judicaël en était le dernierrejeton, comme le héraut d^armes a voulu lefaire entendre. » H — Oui, par Famé de mon père ! conti-nue le comte de Brionne , elle est bien infor-tunée cette maison, et plus encore q


L'orphelin et l'usurpateur : dédié `a MLe Vicomte de Chateaubriand . e votre pro-tégé; et, le lendemain, Judicael était sansvie. Vainement ai-je eu recours à tous lesmoyens pour retrouver Alcédamas, il a dis-paru. » « — O honte ! ô malheur ! ô infortunéemaison de Sonnois ! » s^écrie le comte deBrionne en levant les mains au ciel. H — Bien infortunée en effet, réplique lesire deGuitot, si Judicaël en était le dernierrejeton, comme le héraut d^armes a voulu lefaire entendre. » H — Oui, par Famé de mon père ! conti-nue le comte de Brionne , elle est bien infor-tunée cette maison, et plus encore que tu nete le ligures. Ecoute, et tu vas apprendre jus- — 3o3 — quà quel point peut être poussée la perver-sité humaine. » A ces mots, les deux chevaliers sassirentsur un banc, près de la table. Le comte deBrionne, voyant le jour déjà presque entière-rement remplacé par la nuit, fit apporter desflambeaux ; il congédia tout le monde; et,demeuré seul avec le sire de Guitot, il com-mença en ces termes son lamentable ré J. 20 y oh! vous êles Je grands faiseurs île ré-volutions ! Vous avez fait des revolutionscontre toutes les institutions morales et politiques de la société ! ( Ch. Nodier. ) Cette histoire est singulière et morale.( L. pE Maynard. ) doy HISTOIRE DARNOULD. -MS^DQQ^i ES comtes du Mans et ceux de belesine ,unis, dès rorigine de leur race, par uneétroite parenté, nuiraient cependant jamaisnourri les uns pour les autres que des senti-mens antipathiques, nés d\ine oppositionhéréditaire entre le caractère et les mœursde ces deux maisons. Les seigneurs du IMans,nohles et magnidcpies, autant que ceux delielesme étaient a> arcs et crapuleux, [ions- — 3()8 — 5uieiit (jiieiijiutlbisjusqu^à la prodigalité leursinclinations généreuses, et laissaient dégéné-rer leur loyauté en imprudence, leur bra-voure en témérité, leur bonté confiante enun désastreux aveuglement. Les sires de Be-lesme, au con


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