. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . louchasc de la Coutaugjo. peine à 10 heures. Nous marchions alors sur un espaceentièrement dégagé darbustes, mais au milieu darbres gi-gantesques dont lombrage donnait à nos têtes un abri contreles ardeurs du soleil. Cette jouissance fut courte, car unedemi-heure plus tard nous retombions dans une jungleépaisse qui ne fut pas franchie sans fatigue , à H heures 20, je descendais lagréable penchantdune colline, au pied de laquelle sétendait leau va-seuse dun pet


. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . louchasc de la Coutaugjo. peine à 10 heures. Nous marchions alors sur un espaceentièrement dégagé darbustes, mais au milieu darbres gi-gantesques dont lombrage donnait à nos têtes un abri contreles ardeurs du soleil. Cette jouissance fut courte, car unedemi-heure plus tard nous retombions dans une jungleépaisse qui ne fut pas franchie sans fatigue , à H heures 20, je descendais lagréable penchantdune colline, au pied de laquelle sétendait leau va-seuse dun petit lac, entouré par un tapis de graminées ver-dopntes. PARMI LES GANGUÉLAS. 341 Au moment que nous y arriyions, je jetai à bas un animalquon peut, je crois, appeler leopardus jubatiis. Sa peau futjointe à celles dont se composait déjà ma couche. Jai dormidessus jusquà Pretoria et, parla suite, jen ai fait cadeau auDr. Bocage. Ce leopardus jubaius doit être rare, puisque je nen ai vu. Femme louchasée de la Coutangjo. durant tout le cours de mon voyage que deux é suppose quil voit mal dans le jour, attendu que lesdeux individus de cette espèce, lorsque nous nous sommesrencontrés, ont tourné vers moi plutôt leurs oreilles queleurs yeux, comme sils se fiaient davantage à louïe quàla vue. Quand jeus déterminé la position de cette pièce deau,nous nous éloignâmes pour aller camper à une centaine demètres plus au sud, sur le versant du coteau, environ à 342 COMMENT JAI TRAYEUSE LAFRIQUE. 30 mètres au-dessus de la surface du marais. En effet len-droit où naît la Couando, ce grand affluent du Zambési,doit plutôt être appelé un marais quun lac. Tout à coup, au milieu de mes occupations, je fus saisidune violente attaque de fièvre, qui mabattit complètementdurant trois heures. Quand je revins à moi, jeus bien de lapeine à mcmpècher de rire en voyant la façon dont on ma-vait accommodé. On mavait littéralement couvert damu-


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