. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. petit in-8. (]es contes sont en vers et dédiés au prince de Ligne;ils sont au nombre de douze (plus lépître, le prologueet trois pièces à la fin) et ne manquent pas desprit, maisils ont le défaut dêtre un peu longs. ln exemplaire a été vendu i3o fr. vente Bolle en184c). (]e recueil a été réimprimé à Liège (Bruxelles),1867, in-18, de 4-VIII-120 pages, par les associés Il est précédé dune Notice bibliographique trèsécourtée, dont Fauteur est A. Poulet dit Malassis, etorné du portrait gravé de Nerciat. Le prix de cet ouvrageétait de 12 francs. Co


. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. petit in-8. (]es contes sont en vers et dédiés au prince de Ligne;ils sont au nombre de douze (plus lépître, le prologueet trois pièces à la fin) et ne manquent pas desprit, maisils ont le défaut dêtre un peu longs. ln exemplaire a été vendu i3o fr. vente Bolle en184c). (]e recueil a été réimprimé à Liège (Bruxelles),1867, in-18, de 4-VIII-120 pages, par les associés Il est précédé dune Notice bibliographique trèsécourtée, dont Fauteur est A. Poulet dit Malassis, etorné du portrait gravé de Nerciat. Le prix de cet ouvrageétait de 12 francs. Condamnation. Par jugement du tribunal correction-nel de Lille, du ô mai 1868, inséré au Moniteur du19 septembre 1868, la destruction de cet ouvrage futordonnée et léditeur condamné à un an de prison et1000 fr. damende, ainsi quun marchand de journaux,qui avait introduit cet ouvrage et 57 autres en Francepar contrebande, et qui,par le même jugement,fut con-damné à un an de prison et 2000 fr. CONTES ET GAILLARDISES EN VERS CONTK TA ANS un château, non le plus beau possible,^ Mais agréable, arrivèrent un jourDeux Capucins : lun vieux comme la bible,Lautre sans barbe et beau comme les reçoit, on les fcte, on sempresse ;Chacun accourt ; tout le monde est en lair,Cest à qui peut montrer plus dallégresse :Tel Grisbourdon débarquant en enfer. Compliments faits, la folâtre jeunesseReprend ses jeux trop long-temps suspendus :(Deux Capucins sont bientôt parcourus.)Que ferons-nous? dépêchons, le temps le plaisir, que de moments perdus ! Colin-Maillard est un jeu si charmant !Déjà Marton rassemble mainte paille,En otïVe à tous, aucun ne sen dé seul barbon, grandcroix de la veut tirer, sur lâge sexcusant ;Pour le novice, il nest raison qui a le lot : bonheur suit la penaille. Dessus les yeux on lui met un bandeau,Puis au milieu de la salle on le trois fois. ■


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