Bruxelles à travers les âges . e bras principal qui sortait de la ville à la porte de Laeken (1) Autrefois, au moment des fortes crues, la ville fermait la grande écluse, inondait lamont et faisait passer les eaux parla dérivation. Ce droit lui a été reconnu par des arrêts de 1846 et de 1873. On trouve de curieux détails à ce sujet dans unlivre très rare de Michel-Florent Van Langren, architecte-sphêrographe. Bruxelles, 1644. (Bibliothèque royale.) CHAPITRE II. 95 en passant sous le pont de Saint-Jean Népomucène (1). Près du pont des bateaux,Schippbrugge, qui sappela en dernier lieu le pont
Bruxelles à travers les âges . e bras principal qui sortait de la ville à la porte de Laeken (1) Autrefois, au moment des fortes crues, la ville fermait la grande écluse, inondait lamont et faisait passer les eaux parla dérivation. Ce droit lui a été reconnu par des arrêts de 1846 et de 1873. On trouve de curieux détails à ce sujet dans unlivre très rare de Michel-Florent Van Langren, architecte-sphêrographe. Bruxelles, 1644. (Bibliothèque royale.) CHAPITRE II. 95 en passant sous le pont de Saint-Jean Népomucène (1). Près du pont des bateaux,Schippbrugge, qui sappela en dernier lieu le pont des Poissonniers, sélevait sur lesbords du quai la Grue ou Crâne qui servait au déchargement des marchandises (2). * Souvent en été, dit un chroniqueur, la Senne était presque à sec; mais dans lessaisons pluvieuses, tant au-dessous quau-dessus de la ville, la rivière débordait,répandant ses eaux dans les prairies, ce qui ne contribuait pas peu à enrichir le solet à faire croître lherbe en abondance ».. La Petite Écluse. — Kleyne Spuy. Entre les portes de Flandre et de Iuttaert, daprès loriginal de I. Vitzthumb. — Fait en 1823. « La colline de Bruxelles, ajoute le même auteur, est bornée du sud-est au nordpar une gorge large et profonde où coule un gros ruisseau (le Maelbeek) qui a sasource à labbaye de la Cambre et qui se rend à la Senne par les prairies vis-à-vis deLaeken. Dans cette même gorge et à côté du ruisseau, depuis la Cambre jusquàSchaerbeek, se trouve une suite denviron cinquante étangs qui varient dans leurgrandeur et dans leur proximité de la ville, les plus profonds nétant quà un demi-quart de lieue des portes de Namur et de Louvain. On ne peut douter quil ne sélève (1) Ce pont se nommait autrefois Pont de la forte de Laeken. On lappela Pont Saint-Jean Népomucène à cause de la statue dece saint qui y fut placée en 1725. (2) En 1572, daprès le plan de Bruxelles, la grue pour le déchargem
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