. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1890 CAZIOT. â BASSIN PLIOCÃNE DE THÃZIERS-ROQUEMAURE 211 très minces, d'argile fine et rougeà tre sur plus de lm50 d'épais- seur (1). On peut se demander d'où provenaient les eaux qui s'écoulaient par ces ouvertures? On peut en chercher la cause dans la topo- graphie des lieux qui n'a pas ou peu changé depuis l'époque qui nous occupe. Du côté du nord, la falaise est élevée verticalement en tranches réduites ; du côté opposé une pente assez douce, dès lors non favorable au développement des sources, va rejoindre par le
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1890 CAZIOT. â BASSIN PLIOCÃNE DE THÃZIERS-ROQUEMAURE 211 très minces, d'argile fine et rougeà tre sur plus de lm50 d'épais- seur (1). On peut se demander d'où provenaient les eaux qui s'écoulaient par ces ouvertures? On peut en chercher la cause dans la topo- graphie des lieux qui n'a pas ou peu changé depuis l'époque qui nous occupe. Du côté du nord, la falaise est élevée verticalement en tranches réduites ; du côté opposé une pente assez douce, dès lors non favorable au développement des sources, va rejoindre par le le lit maintenant desséché du grand étang de Pujaut où se sont accumulés les dépôts argileux de ce bassin et qui était envahi par la mer pliocène. A l'est et à l'ouest, le bassin est enserré par les hautes collines qui s'opposèrent de ces deux côtés à l'écoulement des eaux douces, lors de leur dépôt après le retrait de la mer. On peut admettre que ce furent ces eaux qui, s'infiltrant lentement, 'écoulèrent par ces ouvertures. Fig. 4. Coupe hypothétique de l'étang de L'histoire pliocène de ce bassin, comme celle de la vallée de la Cèze, étudiée par Fontannes, concorde avec celle de la plupart des vallées tributaires du Rhône. 11 faut le concevoir tout entier comme une plage abandonnée lentement par la mer, laissant derrière elle, dans les dépresssions du terrain, des étangs qui, de saumâtres, deviennent complètement d'eau douce dans la suite du temps, en changeant complètement leur faune et préparant ainsi la faune actuelle, par des modifications sélectives. Terrain envahi et aban- donné plusieurs fois par la mer, soumis à de nombreux affaisse- ments ou soulèvements et à de profondes érosions. Plusieurs coupes relevées en différents points permettent de préciser, d'une (1) On peut voir au Mus
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