. Causeries scientifiques. Zoology -- Societies, etc; Zoology -- France. 138 R. BLANCHARD puis en quatre sphérules (1) qui sont des sporoblastes {archispores de Labbé; ûg. S, D, spb). Chacun de ceux-ci s'allonge et se trans- forme en un sporocyste {spore de Labbé ; fig. 3, E-F, spc). Ce dernier est long de 12 à 15 u, large deTix; il est limité par deux mem- branes : l'externe, transparente et résistante, est Vépispore (fig. 4, ep) ; l'interne, très mince et se moulant sur le contenu, est Vendos- pore [end]. Le protoplasma du sporocyste est d'abord homogène, mais le noyau se divise bie
. Causeries scientifiques. Zoology -- Societies, etc; Zoology -- France. 138 R. BLANCHARD puis en quatre sphérules (1) qui sont des sporoblastes {archispores de Labbé; ûg. S, D, spb). Chacun de ceux-ci s'allonge et se trans- forme en un sporocyste {spore de Labbé ; fig. 3, E-F, spc). Ce dernier est long de 12 à 15 u, large deTix; il est limité par deux mem- branes : l'externe, transparente et résistante, est Vépispore (fig. 4, ep) ; l'interne, très mince et se moulant sur le contenu, est Vendos- pore [end]. Le protoplasma du sporocyste est d'abord homogène, mais le noyau se divise bientôt et le protoplasma se segmente lui-même en trois fragments : deux sporozoïtes (sz), falciformes, accolés l'un à l'autre et disposés tête-bêche, présentant chacun un noyau dans sa partie moyenne, et un reliquat sporal ou de différen- ciation (r), masse granuleuse inutilisée, large de 5 à 6 a. Un tel sporocyste, ne renfermant que deux sporo- zoïtes, est dizdique. Sa maturation, dans les conditions artificielles indiquées ci- dessus, exige de 14 à 15 jours suivant Balbiani, et seulement de 4 à 5 jours, suivant R. Pfeifïer. Le kyste ainsi constitué est doué d'une grande résistance ; il peut rester fort long- temps à l'extérieur, soit dans l'eau, soit dans la poussière, jusqu'à ce qu'il se trouve entraîné avec l'eau de boisson ou les substances alimentaires jusque dans l'intestin du Lapin. Sous l'influence des sucs digestifs, il se déchire et met les sporocystes en liberté. Ceux-ci éclatent à leur tour, se séparent en deux valves et livrent passage aux sporozoïtes, qui entrent bientôt en mouve- ment et s'agitent avec la plus grande activité, comme de petits Vermisseaux; suivant les cas, ils restent dans l'intestin ou remon- tent par le canal cholédoque jusque dans les voies biliaires. Le sporozoïte (fig, 4, B ; fig. 5, 1) est de forme et de dimensions variables, suiva
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