Alfred de Vigny et son temps (1797-1863): ses origines maternelles, ses amours, ses amitiés littéraires, ses idées politiques, sa religion, Le Maine-Giraud, documents nouveaux et inédits, dessins, portraits et autographes . ennent dAngleterre, car ellene menvoie que des chagrins et vous y faites compensa-tion. Les affaires de famille ne finissent pas dans ce pays,et je passe ma vie à consoler Lydia des peines que luicausent ses parents. Cest un ouvrage de chaque jour. Jyai voué ma vie et jespère vivre assez pour la sauver de cedédale de ruses et de friponneries qui lentoure, car si jeny étais


Alfred de Vigny et son temps (1797-1863): ses origines maternelles, ses amours, ses amitiés littéraires, ses idées politiques, sa religion, Le Maine-Giraud, documents nouveaux et inédits, dessins, portraits et autographes . ennent dAngleterre, car ellene menvoie que des chagrins et vous y faites compensa-tion. Les affaires de famille ne finissent pas dans ce pays,et je passe ma vie à consoler Lydia des peines que luicausent ses parents. Cest un ouvrage de chaque jour. Jyai voué ma vie et jespère vivre assez pour la sauver de cedédale de ruses et de friponneries qui lentoure, car si jeny étais plus, ce pauvre être sans défense et sans aiguil-lon serait écrasé de tous côtés. « 16 avril 1841. Lydia a pleuré sa chère tante Fannij ;mais elle était au lit alors, et trop souvent cest sa cou- (1) Entre autres valeurs aléatoires et dun rapport peu sûr, missLydia de Bunbury avait apporté en dot à son mari une île de laPolynésie peuplée de sauvages anthropophages. Alfred de Vignynessaya jamais de faire valoir ses droits, quoiquils fussent appuyésdactes émanant du Fortign Office, sur cette terre océanienne, et je (crois quil fit sagement. (2) Voir plus loin le chapitre qui lui est consacré.. M»= A. DE daprès une miniature appartenant à M. S*** LA ^lALADIC DE MADAME DE VIGNY 41 tiime, car elle sort dune fluxion de poitrine très gravedont je ne lai guérie quavec pein(\ après trois mois, enlentourant des médecins les plus savants de Paris. Ellene peut pas écrire, et suivre une correspondance la fati-guerait après dix lignes. Je suis son secrétaire perpétuel. « 14 mai 1848. Aous ne pouvez que mètre agréable enminterrogant comme vous le faites. Lamitié peut-ellejamais être indiscrète ? — Oui, une partie de notre procèsa été arrangée et très favorablement pour nous. Nous enavons été forts satisfaits. Mon beau-frère, que vous vîtesun jour à Saint Jolins A\ood, est au Canada avec sesenfants. 11 a été satisfait aussi de


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