. Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique. Société royale de botanique de Belgique; Botany. fijrandes forgeries au bois du pays de Namur, jusqu'à Tépoque où la houille a remplacé ce combustible. iXous nous faisons un devoir de citer ici le nom de Jau- menne, qui, de siniple ouvrier, devint, au commencement de ce siècle, le véritable Cockerill de la forgciie au bois dans le village de Marche. Les usines qu'il y a édifiées ont aujourd'hui disparu pour faire place à des pelouses, à des pièces d'eau, à des parcs, qui ont transformé le vallon de Marche, en un site
. Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique. Société royale de botanique de Belgique; Botany. fijrandes forgeries au bois du pays de Namur, jusqu'à Tépoque où la houille a remplacé ce combustible. iXous nous faisons un devoir de citer ici le nom de Jau- menne, qui, de siniple ouvrier, devint, au commencement de ce siècle, le véritable Cockerill de la forgciie au bois dans le village de Marche. Les usines qu'il y a édifiées ont aujourd'hui disparu pour faire place à des pelouses, à des pièces d'eau, à des parcs, qui ont transformé le vallon de Marche, en un site enchanteur et digne d'être visité. A une demi-lieue plus à l'est, sur la rive droite, une autre vallée d'aspect grandiose vient se terminer au village de Thon, où se jette dans la Meuse le ruisseau de Samson, à une altitude de 75 m.; le Samson a un par- cours de 15 kilom. et descend de Gesves à une hauteur de 270 m., en alimentant 7 moulins à farine et une filature de laine. Ce cours d'eau est très-coiuiu des géologues, |)arce qu'il partage en deux le bassin houiller de la Belgique : le bassin de Liège à Test et celui de Charleroi et du Borinagi' à l'ouest. Au point do vue zoologique, Marche possède quelques espèces remarquables : le Corbeau noir (Corvus Corax L.) et la Corneille (Corvus CoroueL.) nichent dans les anfrac- tuosités des rochers, le Grand Duc (Strix Bubo Buff.), dans les bois. Dans les rocailles, on rencontre la Couleuvre à collier (Coluber Matrix L.) et les Salamandres (Salaman- dra maculosa Laur.) y sont si communes qu'après les pluies d'orage elles remplissent les cours et les caves des maisons bâties au pied des rochers. Je me rappelle en avoir vu un jour une demi-douzaine d'une taille extraordinaire que des bûcherons avaient dénichées d'entre les racines d'un arbre qu'ils venaient d'abattre dans le bois allant vers Please note that these images are extracted from scann
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