Sainte Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal, sa vie et ses IV, Lettres . lu former parlamain de ce digne prélat, pour pacilier et accoiser celte tour-mente. Hélas! ô Dieu, sa divine majesté sait que de toute mon âmeje porte à ses pieds tout notre intérêt particulier; mais celui desa gloire en la bonne odeur que ces petits monastères ont accou-tumé de rendre, oh ! Dieu sait combien cela me touche, quoiquepaisiblement, grâces à la divine bonté; cest pourquoi je vou- 1 AI. de Palierne, trésorier général de France, grand protecteur etbienfaiteur de la communauté de Moulins. a Les ami


Sainte Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal, sa vie et ses IV, Lettres . lu former parlamain de ce digne prélat, pour pacilier et accoiser celte tour-mente. Hélas! ô Dieu, sa divine majesté sait que de toute mon âmeje porte à ses pieds tout notre intérêt particulier; mais celui desa gloire en la bonne odeur que ces petits monastères ont accou-tumé de rendre, oh ! Dieu sait combien cela me touche, quoiquepaisiblement, grâces à la divine bonté; cest pourquoi je vou- 1 AI. de Palierne, trésorier général de France, grand protecteur etbienfaiteur de la communauté de Moulins. a Les amis de ce monastère sopposaient absolument au départ de laMère de Bréchaid pour Nevers, où elle était envoyée par saint François deSales : madame du Tertre revint alors sut- la promesse quelle avait faiteen faveur de cette fondation et voulut recouvrer la somme quelle avaitdonnée, afin de la transférer à la maison de Moulins, où elle désirait sas-surer les privilèges de fondatrice; de la grande discussion entre les pro-tecteurs des deux monastères. ?. 442 LETTRES DE SAINTE CHANTAL. drais me fondre pour aider à réparer ce dommage; et cestpourquoi je redouble mes conjurations à vous, Monsieur, quinous avez toujours fait lhonneur de nous aimer si chèrementvous suppliant, au nom de Dieu, et avec toutes les affectionsde mon cœur, que vous mettiez la bonne main en cette ! il nest question que dargent, et quest-ce que cela? Simadame du Tertre en veut plus donner à Moulins quà Nevers,au nom de Dieu, soit-il! cela nous est indifférent; nous chéris-sons nos maisons également, et la chère dame sait bien quecest son pur mouvement qui lavait portée à Nevers. Si main-tenant elle est persuadée par dautres raisons et inclinations,quelle les suive; mais je vous supplie que ce soit en sorte quilne sensuive point de brouillerie ni de procès; et me per-mettez, Monsieur, que la confiance que jai en vous me fassedire ce qui me semble être d


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