. État présent de l'Espagne et de la nation espagnole; lettres écrites à Madrid, pendant les années 1760 [et] 1761 . eiFe Espa-gnole qui commence, & qui engage lecombat du taureau \ il neft permis àperfonne de remplir loffice de Cheva-lier , fans prouver une grande les Efpagnols font également paf-Çiowwis pour ce fpedacle j ils le regar-dent comme quelque chofe de grand-,de noble, dhéroïque \ Se tous ceux quife préfentent pour y combattre font fûrsde plaire au Prince, aux belles, à leursconcitoyens , & dêtre les idoles dupeuple. Il en étoit de même à Rome : les Pa-triciens vouloi


. État présent de l'Espagne et de la nation espagnole; lettres écrites à Madrid, pendant les années 1760 [et] 1761 . eiFe Espa-gnole qui commence, & qui engage lecombat du taureau \ il neft permis àperfonne de remplir loffice de Cheva-lier , fans prouver une grande les Efpagnols font également paf-Çiowwis pour ce fpedacle j ils le regar-dent comme quelque chofe de grand-,de noble, dhéroïque \ Se tous ceux quife préfentent pour y combattre font fûrsde plaire au Prince, aux belles, à leursconcitoyens , & dêtre les idoles dupeuple. Il en étoit de même à Rome : les Pa-triciens vouloient toujours avoir lhon-neur douvrir les Taurïlïa^ ôc de com-battre les premiers :. Luflravitque fugâ mediam gladiator arenam ^Et Capitolinis generojîor & Marullis,Juvea. Sac. i. L. i. i)È V E s T A G N ?£. i5?5 On vit même des Dames Romaines|)orter lambition jufquà vouloir entreren lice, &: fe préfenter hardiment poufdefcendre fur larène , comme cetteDame Patricienne , dont parle encoreJuvenal, Sat. i. L. i. Mœvia Tu/cuntFIgat aprum, & nudâ teneat venabula mammâ.. N 17 ;^ Etat -LETTRE XL Dès Funérailles , de la Grandejfeô des Grands dEfpagne ^ derEntrée publique du Rpi a Ma-drid. J_<Es funérailles àç.s Grands bc ^q%Nobles en Efpagne, font aiiffi magnifi-<]ues que décentes : on les porte ordi-nairement en terre revêtus de leurs ha-billemens \qs plus précieux , avec lechapeau, la canne & iépée. i^am vivis quis amor gludii, qus, cura tog£.veîdanfit, 6 h&c eadem remanet tellure repojiis ( i ). Je fuis très-perfuadé quon ninhu-fnoît point non plus les anciens Cheva-liers, les Paladuis, &c. quils ne fufTentarmés de pied en cap , tels enfin quonles voit encore repréfentés fur leurstombeaux, cefl-à-dire , avec le cafque,la cotte darmes, Iépée, la lance, les^—»—Il i . I I I (i) Imitât, de Virgile, Liv. 6. de dEnéide ^verf. ^j4 & 6; j. DE lEspagne. 297éperons, les bottines , comme prêts àpartir pour quelque exp


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