Revue de l'art chrétien . la corniche ne peut les proléger. Cette saillie est tellequelle a nécessité létablissement dune puissante armature en fer pourprévenir le déversement. Le premier étage de la façade se termine par une petite balustrade com-posée darcs trilobés, en arrière de laquelle le mur est décoré dune arcatureen application, imitées lune et lautre de celles du croisillon septentrionalde Notre-Dame de Paris. Au-dessus règne une belle frise leuillagéc. Le deuxième étage comprend deux fenêtres latérales et la grande statues protégées par des frontons décorenl la face de
Revue de l'art chrétien . la corniche ne peut les proléger. Cette saillie est tellequelle a nécessité létablissement dune puissante armature en fer pourprévenir le déversement. Le premier étage de la façade se termine par une petite balustrade com-posée darcs trilobés, en arrière de laquelle le mur est décoré dune arcatureen application, imitées lune et lautre de celles du croisillon septentrionalde Notre-Dame de Paris. Au-dessus règne une belle frise leuillagéc. Le deuxième étage comprend deux fenêtres latérales et la grande statues protégées par des frontons décorenl la face des fenêtres partagées en deux baies sont ornées dun quatre-feuilles autympan. Au centre sépanouil une rose environnée de plusieurs cordons EGLÏSE SÀ1NTE-CL0TILDE. 459 toriques. Sa composition est bien simple ; au milieu, une petite rose à sixlobes, autour de laquelle rayonnent seize grands ares trilobés tangents àla circonférence; un grand arc ogival lui sert Portail de Sainte-Clotilde. (Dessin de M. A. Blancliol.) Le troisième étage présente une galerie composée de quatrc-fcuilles ,régnant sur tout le pourtour de lédifice. Sur les côtés sélèvent les toursséparées par le pignon central, auquel vient sadosser la charpente en fer du grand comble. 440 UN PASTICHE DE STYLE OGIVAL A PARIS Telle est la façade de Sainte-Clotilde , remaniée assez heureusement parM. Ballu, mais offrant dans beaucoup de ses parties les défauts inhérentsaux retouches après construction. Les portes, décorées avec une éléganceremarquable, auraient dû laisser un peu de leur richesse sur les contre-forts, dont lornementation insuffisante ou mal ordonnée ne déguise pas lanudité. Les statues placées en avant, nétant pas abritées dans des niches,font assez mauvaise figure sous leurs dais mesquins et raccourcis. Commentse fait-il que les clochers du xive siècle , si élégants de forme et de déco-ration, naient pas mieu
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