. Quatre siècles . de mettre un cardinal à côtédun Racine. » Une nouvelle brochure de Necker excitera lenthousias-me de sa compatriote. (( 12 Mai 1791. » Je vous adresse le nouvel ouvrage de M. dcN conçois combien de choses on y blâmera, ?.is on ména-geant une partie de ces censures, ne puis-je espérer quonsy réunira à toute la vénération que minspire cette moralesi pure, si énergique, si digne des cœurs sensibles, au poin^den être un scandale à nos grands politiques. On déplorera que le nouvel ordre des choses ait si fort déprécié toutce qui tient de la religion qui est la base de la
. Quatre siècles . de mettre un cardinal à côtédun Racine. » Une nouvelle brochure de Necker excitera lenthousias-me de sa compatriote. (( 12 Mai 1791. » Je vous adresse le nouvel ouvrage de M. dcN conçois combien de choses on y blâmera, ?.is on ména-geant une partie de ces censures, ne puis-je espérer quonsy réunira à toute la vénération que minspire cette moralesi pure, si énergique, si digne des cœurs sensibles, au poin^den être un scandale à nos grands politiques. On déplorera que le nouvel ordre des choses ait si fort déprécié toutce qui tient de la religion qui est la base de la morale ; quelordre politique pourra en tenir lieu, qui est-ce qui rempla-cera ces douces et réelles consolations quon a atténuées etpresque détruites ? » Les mouvements révolutionnaires se généralisent. Lar-mée se met du parti de la Nation, comme à Lyon, ce régi-ment de La Marche, dont les chefs « sont bien osés de sex-poser à la discrétion de leurs soldats. » Du coup, les repu-. MADAME CAZENOVE, NEE HOUSSEMAGNE DU BOULAY — i53 — blicains genevois, amis de lordre et soucieux de la disci-pline, appuient de leurs vœux les mouvements fédé dit à Genève, en juillet 1792, que Marseille sérige enRépublique, que nombre de provinces méridionales sar-ment contre ceux qui narborent pas la cocarde blanche.« Nous sommes touchés ici de létat du roi et de la reine,ils sont soutenus dune force plus quhumaine, non par laphilosophie, mais par la religion ; leur conduite en fait foi ;sils sont rétablis dans leurs droits, ils auront éprouvé unerude école qui promettrait un règne bien doux. Quon a im-puté des choses fausses au roi et quon a chargé la reineoutre mesure ! » Dautre part, la déclaration de Pilnitz, lentrée des alliésen France, ont été si mal combinés que, tout en flattant lessecrets désirs des genevois, ces derniers sen en avons pour preuve des bouts rimes faits sur Julesde Seigneux, le cousin d
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