. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. votte! A quoi je répondoispar des gestes de coudes et autres pantomines poissardes. Tout vient par gradation; les propos quils tenoiententreux,le nom de Catin, que jentendois souvent répéter à ma mère, (i) AvANTPROPOS DE lédition DE 1758. — Eiicorc 11)26 Diockure, sécrientdéjà nos Petits Maîtres caustiques. On ny peut pas tenir, cest à périr!Doucement, Messieurs, sil vous plaît, cen est une à la vérité, mais Bro-chure, 011 pour flater votre goût frivole on ny a peint vos sottises quavecdes couleurs gayes ; Brochui e, oîi pour ménager votre foible jugement
. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. votte! A quoi je répondoispar des gestes de coudes et autres pantomines poissardes. Tout vient par gradation; les propos quils tenoiententreux,le nom de Catin, que jentendois souvent répéter à ma mère, (i) AvANTPROPOS DE lédition DE 1758. — Eiicorc 11)26 Diockure, sécrientdéjà nos Petits Maîtres caustiques. On ny peut pas tenir, cest à périr!Doucement, Messieurs, sil vous plaît, cen est une à la vérité, mais Bro-chure, 011 pour flater votre goût frivole on ny a peint vos sottises quavecdes couleurs gayes ; Brochui e, oîi pour ménager votre foible jugement, onne sy est permis dautres moralités que celles des faits. Enfin cest unouvrage écrit par une autre; pourrez vous lui refuser votre suffrage!...Je pour laisser Javotte racheter votre ancienne amitié parVHistoire agréable de sa vie, et je reprendrai la plume pour lui méritervotre estime par le récit édifiant de sa fin. 11= Année. N° 6. — 15 Mai li KiSTEMAECKERS, ÉDITEUR, BRUXELLES. — 86. ou plutôt son synonyme, la nudité dun angeque je voyais toujours en tableau sur notrecheminée, tout cela, dis-je, me fit raisonneravant lâge. Je fus curieuse de connoître tellechose, je me doutai de lusage de telle autre, etje me proposai de méclaircir du reste. A peu-près dans ce tems, on se résolut àme procurer un état. On fit mille colloquessur tous ceux des femmes; on les trouva, outrop pénibles, ou trop médiocres pour une filleunique, le Pénate de la maison. Enfin on fit par réflexion, ce que lon auroitdû faire par jugement; on consulta mon goût, il étoit porté àla coquetterie, je commençois à regarder avec envie les têtesbien coëffées; ne pouvant jouir de cet avantage, je voulus aumoins le procurer aux autres. Je demandai àêtre coëffeuse, on applaudit à mon choix, onme mit en apprentissage. Jentrai chez Mademoiselle Villers, fort envogue alors, elle étoit comme toutes les femmesde son état, pleine de complais
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