Oeuvres complètes de ..et d'Eschine . lui j on neft plus maî-tre de le faire exiler. Je dis plus, (î celui quia été frappé pardonne fa mort, avant de mou<-rir, à celui qui en eft lauteur, il neft plus permis : (i) Les reflexions qui fuivcnt font répétées dans leplaidoyer contre Naufimaque & Xénopithe, ainû quequelques autres endroits qui précédent. m. Tome V, E e 454 Plaidoyer contre Panténete.à aucun des parens de le pourfuivre. Oui , deshommes que les loix ordonnent de condamnerà lexil ou à la mort, en cas quils foient con-vaincus , font affranchis de toute crainte par cestrois mots, on s
Oeuvres complètes de ..et d'Eschine . lui j on neft plus maî-tre de le faire exiler. Je dis plus, (î celui quia été frappé pardonne fa mort, avant de mou<-rir, à celui qui en eft lauteur, il neft plus permis : (i) Les reflexions qui fuivcnt font répétées dans leplaidoyer contre Naufimaque & Xénopithe, ainû quequelques autres endroits qui précédent. m. Tome V, E e 454 Plaidoyer contre Panténete.à aucun des parens de le pourfuivre. Oui , deshommes que les loix ordonnent de condamnerà lexil ou à la mort, en cas quils foient con-vaincus , font affranchis de toute crainte par cestrois mots, on sejl accommodé. Un accommo-dement aura donc une telle force quand il feraqueftion de la vie & des injures les plus graves;& il nen aura aucune quand il ne sagira quedargent & de légers griets! cela ne doit pas ê ce quil y aura de plus fâcheux ^ ce neft pasque la juftice me folt refufée,mais quun règle-ment jufte qui a toujours fubfifté, foit aboli denotre tems & dans la caufe Plaidoyer contre Phénippe. 435 SOMMAIRE DU PLAIDOYER CONTRE PHÉNIPPE. I IE S trois cents plus riches citoyens formoient uneclafTe à Athènes, ils porcolent les principales charges delétat ; mais auffi ils jouiflbient de plus grandes diftinc-tions que les autres. La loi permettoit à ceux dentre euxqui ne pouvoient foutenir les dépenfes j de Tortir de leurclaire, pourvu quils indiquaflent un citoyen plus riche^Le citoyen quils indiquoient, étoit oblige de donnerune déclaration de fes biens après un certain efpace d«tems j ils pouvoient mettre le fcellé fur toutes fes mai-fons, de peur quil ne cachât rien ; & sil étoit prouvéquil étoit plus riche , ils le contraignoient de prendreleur place, ou déchanger fa fortune pour la leur. Celuiqui plaide attaque Phénippe j comme étant plus richeque lui; il montre les pertes confidérables que, lui pei-gnant , a faites j les diminutions fenlibles de fa fortune,il prouve que Phénippe ne lui a pas remis la déclar
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