Gazette des beaux-arts . eut toucher les admirateursfrançais du talent de Caldecott. Victor Hugo sintéressait beaucoup auxdessins de notre humoriste, surtout aux Picture Books : un ami intimede lartiste, M. T. Armstrong, directeur du musée de Kensington,sétait arrangé pour envoyer régulièrement au grand poète, parlentremise de M. Lockroy, les premiers exemplaires tirés de cesalbums. On comprend aisément que lillustre auteur de lArt dêtregrand-père ait vu avec un plaisir tout particulier les bambins si gaiset dune vérité si touchante, les candides jeunes filles et les naïfsamoureux du dessinate


Gazette des beaux-arts . eut toucher les admirateursfrançais du talent de Caldecott. Victor Hugo sintéressait beaucoup auxdessins de notre humoriste, surtout aux Picture Books : un ami intimede lartiste, M. T. Armstrong, directeur du musée de Kensington,sétait arrangé pour envoyer régulièrement au grand poète, parlentremise de M. Lockroy, les premiers exemplaires tirés de cesalbums. On comprend aisément que lillustre auteur de lArt dêtregrand-père ait vu avec un plaisir tout particulier les bambins si gaiset dune vérité si touchante, les candides jeunes filles et les naïfsamoureux du dessinateur anglais. ltANDOLPII CALDECOTT. 339 Ce serait une tâche bien difficile que de vouloir rendre avec dosmots le charme exquis qui se dégage de lœuvre de Caldecott, et lecaractère particulier de son humour. Sa verve malicieuse nexclut jamais ni la bonne humeur nilindulgente sympathie ; il voit dun œil attendri les ridicules delhumanité, et même dans ses scènes les plus franchement burlesques, rj>\. LE RETOUR. ( « The three jovial Huntsincn ». — G. Roullodge, éditeur. — comme par exemple dans linimitable John Gilpin, où dans VElegyon llie Death of a Mad Dog, — il ne rend jamais ses modèles haïssablesou absolument repoussants. Il tire la source de ses effets duneexpression toujours vraie, même dans lexagération exigée par legenre, des passions, des sentiments dune humanité plus généreuse etplus expansive que la nôtre. Par bien des côtés, Caldecott nappartientpas entièrement à son époque. Il nest jamais aussi à laise que quandil revêt ses personnages des allures et des costumes du xvme siècle,et non pas du xvme siècle élégant et corrompu quon sest tantcomplu à peindre, et quont incarné dans leurs écrits les Pope et lesSheridan, mais de celui plus sain et plus tendre, auquel nont manqué,surtout en province, ni les joies calmes ni la simplicité des mœ xvme siècle, cest celui de son auteur favori, Olivier Goldsmith, 3


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