Gazette des beaux-arts . ctionsen bois conservaient les aspects anciens en dépit des superpo-sitions étrangères. Dailleurs le respect du passé, toujours si bienimplanté en Angleterre, devait sauver les vieux édifices de Monasticon anglicanum, curieux recueil publié en 3 volumes, de 1655à 1673, par sir William Dugdale, aidé de plusieurs antiquaires érudits,témoigne du culte que quelques-uns conservaient pour les œuvresdu moyen âge. De plus, dans la construction de nombreux édificesreligieux, les méthodes anciennes étaient restées en pratique. Il nestdonc pas surprenant que Wren, malgr
Gazette des beaux-arts . ctionsen bois conservaient les aspects anciens en dépit des superpo-sitions étrangères. Dailleurs le respect du passé, toujours si bienimplanté en Angleterre, devait sauver les vieux édifices de Monasticon anglicanum, curieux recueil publié en 3 volumes, de 1655à 1673, par sir William Dugdale, aidé de plusieurs antiquaires érudits,témoigne du culte que quelques-uns conservaient pour les œuvresdu moyen âge. De plus, dans la construction de nombreux édificesreligieux, les méthodes anciennes étaient restées en pratique. Il nestdonc pas surprenant que Wren, malgré ses études et ses préférencesclassiques, ait pu construire à Oxford lentrée du Christ ChurchCollège, The Tom Tower, dans un style gothique très mélangé il estvrai, comme les tours de Westminster, qui lui sont attribuées et LARCHITECTURE MODERNE EN ANGLETERRE. 201 auxquelles les critiques nont pas été ménagées. Wren construisitencore à Londres Saint-Michaels Cornhill, Saint-Albans, Wood-. ÉGLISE DE SAINT-PIERRE A S A l N T-L Ë 0 N A R D- S 0 R - M E R . (M. James Brooks, architecte.) street, Saint-Mary Aldermary et Saint-Dunstans in the East dont latour, achevée en 1699, fut considérée par les admirateurs de Wrencomme « un chef-dœuvre de construction, délégance et de beauté ». XXXIII. — 2e PÉRIODE. 26 202 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. Ces retours vers une architecture disparue furent moins fréquentspendant le xvnie siècle. Cependant les écrits et lamour dHoraceWalpole pour le gothique ne sont pas étrangers au gothic revivaldu xixe siècle. Entraîné par une passion irraisonnée, il transforma,de 1753 à 1776, sa résidence de Strawberry Hill en une agglomé-ration de mauvaises copies par fragments, des édifices. anciens delAngleterre qui lui semblaient alors les plus beaux. A la mêmeépoque, un autre amateur, Batty Langley, ne désespérant pas daccom-moder le gothique au goût du jour, cherchait à établir cinq ordresgothiques
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