L'illustration : journal universel . dit encore dans les tribus de I Est et donl jai trouvécette traduction heureuse dans lalbum de madame Charpen-tier, comtesse du Moriez. Ce chant peut donner une idée dudegré de perfection où les Arabes oui élevé la poésie de la-mour. « Lorsque lu cherches a jeter de loin sur Leïla un profaneregard pour apaiser lardeur du feu qui dévore tes entrailles, les femmes de la Iribu sécrienl : Tu uses as, iivi à enntcui- Sles les charmes de Leïla! meurs plutôt dans les tortures duésir! Comment pourrais-tu tourner vers elle un œil souille de la vue des autres et que


L'illustration : journal universel . dit encore dans les tribus de I Est et donl jai trouvécette traduction heureuse dans lalbum de madame Charpen-tier, comtesse du Moriez. Ce chant peut donner une idée dudegré de perfection où les Arabes oui élevé la poésie de la-mour. « Lorsque lu cherches a jeter de loin sur Leïla un profaneregard pour apaiser lardeur du feu qui dévore tes entrailles, les femmes de la Iribu sécrienl : Tu uses as, iivi à enntcui- Sles les charmes de Leïla! meurs plutôt dans les tortures duésir! Comment pourrais-tu tourner vers elle un œil souille de la vue des autres et que lu nas pas pui iflé par les lai s. Comment pourrais-tu jouir du bonheur de son entretien, toi 3ni nas à lui faire entendre que des paroles qui oui frappééjà dautres oreilles que les siennes ! — 0 Leïla ! lu es Iropbelle pour que mon œil toffense de son regard. Je le con-temple seulement avec un cœur subjugué par lamour et toutentier sous tes lois. »Ce fut pendant notre première et malheureuse expédition. ContreConstantine que se déployèrent lénergie et le couragede Boukandoura. Ce fut surtout pendant la retraite quon levit, sur une cavale aussi fougueuse que lui, fondre sur les traî-nards et sabrer nos soldats démoralisés, jusquau sein des ba-taillons de larrière-garde. Lorsquil retourna dans la ville victorieuse, Ben-Haïssa,le lieutenant dAchmet, lui lit présent dun magnifique yata-gan damassé et ordonna une fantasia sur la place du Marché,pour fêter le héros. Boukandoura, ivre dorgueil, de gloireet damour, se présenta le soir devant Leïla. Lorpheline pleu-rait; son visage virginal portait lempreinte douloureuse dungrand chagrin, et quand le guerrier sapprocha delle, il crutlue un imperceptible mouvement de répulsion sur les traitsde son amante. « Leïla, lui dit-il en sagenouillant respectueusement de-vant elle, doù vient que toi seule maccueilles avec froideur?Nentends-tu pas, devant ta demeure, les cris de fête qui firoclamen


Size: 1914px × 1305px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1840, bookpublisherparis, bookyear1843