. Affaires de l'Angleterre et de l'Amérique . républicaines dumonde civililé , celle de lAngleterre , malgrétous fes défauts, étoit fans contredit la pre-mière , cétoit la feule qui eût aflez appro-ché de fon genre de perfection pour recevoirles amendemens dont vous voyez naître lefuperbe code de lEmpire Américain. Or, ilneft point dans la fierté Angloife de fecontenter , en quoique ce foit, du fécondrang. Rendue à fes reflexions, quand il nelui reftera plus defpoir de rentrer dans fespoffeilions perdues , elle fe tourmentera pDutobtenir un degré dindépendance lupérieur ij Affaire SDE lA n gli
. Affaires de l'Angleterre et de l'Amérique . républicaines dumonde civililé , celle de lAngleterre , malgrétous fes défauts, étoit fans contredit la pre-mière , cétoit la feule qui eût aflez appro-ché de fon genre de perfection pour recevoirles amendemens dont vous voyez naître lefuperbe code de lEmpire Américain. Or, ilneft point dans la fierté Angloife de fecontenter , en quoique ce foit, du fécondrang. Rendue à fes reflexions, quand il nelui reftera plus defpoir de rentrer dans fespoffeilions perdues , elle fe tourmentera pDutobtenir un degré dindépendance lupérieur ij Affaire SDE lA n gliterrbencore à celle de lAmérique. Dun autre côté,le Gouvernement redoublera defforts pourétendre de plus en plus la prérogative ce conflit , il doit réfulter , quavantla fin de ce fiecle on verra sétablir chezce Peuple, extrême en tout, ou le plus ri-goureux defpotifme , ou une liberté civile& religieufe, dont il eft difficile defe faireune idée , quand on a conçu le fyftêmede celle de lAmé Et Ï>É LAM*îlt<iUË. Hj CONSTITUTION DE VÈTAT DE DELAWARE, Eh Gommiffion générale extraordi-naire de lEtat de Delaware, Mer*crediii Septembre lyy^r AnteMt-Hdiem, Déclaratioti expojînve des droits & desprincipes fondamentaux de VEtût , ci-devant appelle le Gou-vernement des Comtés de Neweafile,de Kent ù de Sujfex, Jhr la HviêrèDelaware» ï. j[ ouT Gouvernement tire Ton droit daPeuple, eft uniquement fondé fur un con-trat réciproque , & eft infticiié pour lavantagecommun. IL Tous les hommes ont le droit natu-rel & inaliénable dadorer le t)ieu Tout-iPuif-fant de Ja manière qui leur eft didée parJewr confcien«e & par leur raifon-: aucun aij iv Affaires delAnqletbeRE homme ne doit, ni ne peut être légitiiiiet*mèht contraint à pratiquer un culte religieux,ou à falarier des Miniftes de Religion contrefon gré, ou fans fon propre & libre con-fentement ; & aucune Fuiflance quellequelle foit, ne peut, ni ne d
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