Revue de l'art chrétien . : le chiffre esttel quil me fournira matière à une étude spécialesur lexposition de lEucharistie. Ce renouveau,pénétrant dans les mœurs, a entraîné à sa suiteune rénovation ou plutôt une innovation danslart contemporain. III. LOSTENSOIR de Mirebeau a comme unécho dans une des miniatures du beau bré-viaire dAnne de Prye, qui est au grand séminairede Poitiers: peinte après 1484, elle est donc con-temporaine du vase sacré. La fonction représentéeest si curieuse que je nhésite pas à en ajouter icila reproduction fidèle, daprès un calque fait par leT. R. P. Ladislas, de lO
Revue de l'art chrétien . : le chiffre esttel quil me fournira matière à une étude spécialesur lexposition de lEucharistie. Ce renouveau,pénétrant dans les mœurs, a entraîné à sa suiteune rénovation ou plutôt une innovation danslart contemporain. III. LOSTENSOIR de Mirebeau a comme unécho dans une des miniatures du beau bré-viaire dAnne de Prye, qui est au grand séminairede Poitiers: peinte après 1484, elle est donc con-temporaine du vase sacré. La fonction représentéeest si curieuse que je nhésite pas à en ajouter icila reproduction fidèle, daprès un calque fait par leT. R. P. Ladislas, de lOrdre des Capucins. Deuxbourgeois, coiffés de toques, en robe longue rougeou bleue, lescarcelle au côté, portent de grandes I. Mém. de lu Société des Ant. de lOuest, 1 série,t. I, pi. V, n. 13. torches () à manches de bois (2), armoriées (3)de lécartelé de labbesse : Dor, à une aigle àdeux têtes, cployée, de sable, becquée, vieinbrée etcouronnée de gueules ; au chef dazur, onde dar-. gent, qui est de Busançais. Quatre autres bour-geois, également vêtus de long, brun et rouge,chapel de fleurs sur la tête, tiennent les bâtons 1. M. Léon Germain me communique cette note, qui seréfère à la Lorraine : « 1520. Dépense pour six torchesportées devant le corps de Nostre-Seigneur le jour duSaint-Sacrement et pour mays et herbes mises et espan-dues led. jour par devant Tostel de mond. seigneur (leduc). » 2. Dans les Statuts des apothicaires de Salins, rédigésen 1593, on distingue le « cierge de cire pure ?>, le « flam-beau, soit de cire blanche ou jaune ?>, et la K torche àbaston >, qui constituaient les .Larticle porte : « Item, est statué et ordonné quetoutes torches à baston se feront de bonne cyre, pure etnette, sans aulcune fraude, et que la mesche ou cordellesoit bonne et sufifiisante, dune mesme longueur et se trou-vant aultrement, pour chascune fois seront amendabies devingt solz tournois. ? (Prost,
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