Au Kilima-Ndjaro . un plateau frais et fertile quoccupela tribu pastorale et spéciale des Mbougous, dont il a étéparlé, tandis que, sur les pentes, sont répartis, en vil-lages plus ou moins nombreux, les agriculteurs sambaras (/îflf. 83). En face de Tanga, une petite tribu de même origine,les Bondés, mènent aussi la vie agricole. Tout ce monde, excepté peut-être les Mbougous, estde famille bantou. Le voisinage de la Côte et la richesserelative des indigènes, due à la fertilité du pays et à lafacilité découler leurs produits, y rendent le linge com-mun; la monnaie elle-même y est universellemen


Au Kilima-Ndjaro . un plateau frais et fertile quoccupela tribu pastorale et spéciale des Mbougous, dont il a étéparlé, tandis que, sur les pentes, sont répartis, en vil-lages plus ou moins nombreux, les agriculteurs sambaras (/îflf. 83). En face de Tanga, une petite tribu de même origine,les Bondés, mènent aussi la vie agricole. Tout ce monde, excepté peut-être les Mbougous, estde famille bantou. Le voisinage de la Côte et la richesserelative des indigènes, due à la fertilité du pays et à lafacilité découler leurs produits, y rendent le linge com-mun; la monnaie elle-même y est universellement connueet acceptée, le Swahili partout compris. Dun autre côté, lislamisme y compte des adeptes, et,si la domination arabe navait pris fin, il est probablequil y aurait fait de grands et rapides progrès; mais lefond de la population y est resté païenne-fétichiste, et lesmissions peuvent encore y trouver un beau champdapostolat. Mais, hélas! où sont les ouvriers? Où sontles ressources?. XXVIII LE ZiGGUA, LE DOÉ, LA COTE Moyen davoir des vivres. — Chez le frère de Séliman. — Une tribu quise suicide. — A Mandera. — Dans le Doé. — Chez nous! A Maourwi, deux routes se présentent devant nous :celle de Pangani, celle du Zigoua. Nous laissons la pre-mière, où sengagent notre guide Salim et ses cama-rades qui regagnent « leurs foyers »; la seconde estbeaucoup plus longue, mais elle nous permettra détu-dier un pays peu connu, malgré sa proximité de la Cô plus, nous aurons le plaisir de passer chez le frèrede Séliman, lequel est un des grands de la contrée, etde visiter plus loin notre mission de Mandera. A peine avons-nous quitté la vallée du Rouvou quornejusquici la présence du cocotier et du manguier, que lesol change tout à coup daspect : il devient rouge et,dans la savane couverte de longues graminées qui com-mencent à se dessécher, les arbres, irrégulièrementespacés, prennent la physionomie bien connue du poriinc


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