. Histoire des Chevaliers Hospitaliers de S. Jean de Jerusalem : appellez depuis les Chevaliers de Rhodes, et aujourd'hui les Chevaliers de Malthe. tend delcendre. Odon de Pins etoit undeUReUgion Chevalier très âgé, rempli de pieté, & recon-/IjporFraj. nu Pour exa6t obfervateur de la difcipline régu-Dom fu<m liere. Tant quil ne fut que fimple particulier, Tmtsen vL tous ^es confreres ^e crurent digne de la grandeUncuLi626* Maîtrife • mais à peine fut-il parvenu à cette émi-nente dignité, quon s apperçut quil lui manquoitbeaucoup des qualitez propres pour le gouverne-ment , fur-tout dans un
. Histoire des Chevaliers Hospitaliers de S. Jean de Jerusalem : appellez depuis les Chevaliers de Rhodes, et aujourd'hui les Chevaliers de Malthe. tend delcendre. Odon de Pins etoit undeUReUgion Chevalier très âgé, rempli de pieté, & recon-/IjporFraj. nu Pour exa6t obfervateur de la difcipline régu-Dom fu<m liere. Tant quil ne fut que fimple particulier, Tmtsen vL tous ^es confreres ^e crurent digne de la grandeUncuLi626* Maîtrife • mais à peine fut-il parvenu à cette émi-nente dignité, quon s apperçut quil lui manquoitbeaucoup des qualitez propres pour le gouverne-ment , fur-tout dans un Ordre dont les fondionsne regardoient pas moins lexercice des armes queia prière & les oeuvres de charité -, il croyoit avoirrempli tous fes devoirs quand il avoit paffé les jour-nées entières aux pieds des Autels. Peut-être étoit-il plus dévot quil ne convenoit dans fa place ; &peut-être auffi que fes Religieux ne 1 etoient pasautant qu ils dévoient lêtre. Quoi quil en foitde cet excès damour pour la retraite, on vit naîtreune efpece df négligence pour tout ce qui regar-doit les entreprifes a* «V V 4? ^ de Malt e. Liv. IV. 4;i Les Chevaliers qui après avoir perdu tous les Odonbiens quils pofTedoient dans la Paleftine , ne p i prefque plus que des gains quils fai-foient par la courfe., murmurèrent hautement defon indifférence pour les arméniens : la plupart enportèrent leurs plaintes au Pape auquel ils deman-dèrent la permiflion de le dépofer. Boniface levoulut entendre fur les griefs de fes Religieux, &le cita à Rome. Odon qui 1 çavoit mieux obéir quecommander, fe mit aufli-tôt en chemin ; mais ilmourut avant que davoir pu arriver dans cetteCapitale du monde chrétien. Les Hoipitaliers enayant reçu la nouvelle, lui donnèrent pour fuc-ceffeur Frère Guillaume de Villaret, de laLangue de Provence, Grand Prieur de faint Gilles,ôc qui étoit adtuellement dans fon Prieure. Ce GuillaumeSeigneur avoit alors un fr
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