. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 210 LOUIS GAUCHER. des caractères les plus saillants de beaucoup d'Euphor- biacées. La nature du péricycle des petites nervures est indépen- dante de celle du péricycle des nervures principales. On y trouve des massifs fibreux sur les deux faces, alors qu'il n'y en a que du côté inférieur dans les grosses nervures, ou alors même que le péricycle de celles-ci est collenchy- mateux; et, dans tous les cas, ces massifs fibreux sont, bien des fois, plus importants, plus étendus rela- tivement, qu'ils ne le sont dans les grosses nervures. La structure de
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 210 LOUIS GAUCHER. des caractères les plus saillants de beaucoup d'Euphor- biacées. La nature du péricycle des petites nervures est indépen- dante de celle du péricycle des nervures principales. On y trouve des massifs fibreux sur les deux faces, alors qu'il n'y en a que du côté inférieur dans les grosses nervures, ou alors même que le péricycle de celles-ci est collenchy- mateux; et, dans tous les cas, ces massifs fibreux sont, bien des fois, plus importants, plus étendus rela- tivement, qu'ils ne le sont dans les grosses nervures. La structure de ces petites nervures est des plus caractéristiques, chez la plupart des Phyllanthoïdées et surtout chez les Andrachninées, où des massifs fibreux s'étendent au-dessus et au-dessous de chaque faisceau libéro-ligneux, jusqu'aux épidémies et sont séparés de ceux-ci, par quelques cellules le plus souvent cristalli- gènes (fig. 35). Ces cellules oxalifères sont les homologues de celles qui entourent le péricycle des nervures principales et celui de la tige. Nous retrouvons donc, dans tous les organes, la même tendance de l'oxalate de calcium, à se localiser à l'intérieur ou autour des sclérencbymes. Chez certains Biscocarpus, il existe, dans l'épaisseur de la feuille, des cloisons, dans la constitution desquelles n'entre plus aucun élément conducteur du bois ni du liber; elles sont exclusivement formées de fibres toutes semblables, superposées en une seule rangée (fig. 36). Ces cloisons s'é- tendent d'un épiderme à l'autre et paraissent destinées à soutenir les épidermes et à maintenir béantes, malgré la sécheresse du milieu, les grandes lacunes du mésophylle. Bridelia micrantha contient des cloisons du même genre, mais elles sont plus épaisses, et formées de plusieurs ran-. Fig. 35. — Savia sessiliflora. Par- tie supérieure d'une petite ner- vure, montrant sous Fépiderme les cellules cris- talligènes, et, au- dessous d'elles q
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