. Les etoiles; derniere feerie . ensée, dit la comtesse, que nous devonsaujourdhui finir cet entretien. Demain, je vous annoncelarrivée dun de nos plus ingénieux et de nos plus aimablessavants, M. le comte Fœlix. 11 nous fera ici un cours completdastronomie à lusage des femmes qui aiment la science, etveulent lacquérir sans en traverser les broussailles et lesennuis. Ainsi, nous allons, avec M. le comte Fœlix, nous perdredans le céleste domaine, et rouler de tourbillons en tour-billons, jusquà ces régions invisibles qui ont Dieu pourlimites, cest-à-dire linfini. En partant pour faire ce longvo
. Les etoiles; derniere feerie . ensée, dit la comtesse, que nous devonsaujourdhui finir cet entretien. Demain, je vous annoncelarrivée dun de nos plus ingénieux et de nos plus aimablessavants, M. le comte Fœlix. 11 nous fera ici un cours completdastronomie à lusage des femmes qui aiment la science, etveulent lacquérir sans en traverser les broussailles et lesennuis. Ainsi, nous allons, avec M. le comte Fœlix, nous perdredans le céleste domaine, et rouler de tourbillons en tour-billons, jusquà ces régions invisibles qui ont Dieu pourlimites, cest-à-dire linfini. En partant pour faire ce longvoyage, lançons un dernier regard à la terre, et, afin denous ôter tout regret, examinons bien notre pauvre pla-nète, telle quelle est réellement; cest le meilleur procédépour nous livrer sans distraction aucune aux observationsdes mondes supérieurs. Notre planète a été traitée dinhabi-table par un poëte de mes amis. Voici la satire qui nousconsolera de quitter la terre, en nous faisant mieux songerau LA PLANÈTE INHABITABLE. LA PLANÈTE INHABITABLE. Si lon jette un regard sur le double hémisphère,On voit bien que la vie est difficile à faire ;Cest un rude travail du début à la fin !Depuis le cap de Horn jusquau pic de Baffin,Des vallons de lAtlas au golfe de la TableExaminez la Terre, elle est inhabitable ! Ne parlons pas du Nord ; les hommes condamnés A vivre sur le sol où leurs pères sont nés, Bien quadmirant la pluie ou la neige qui tombe, Disent tous que ce Nord est une immense tombe, Un enfer à la glace, où les pâles humains Passent leur triste vie à réchauffer leurs mains : Dieu, dabord, concéda, sous de froides haleines, Leurs terres aux ours blancs, et leurs mers aux baleines ; Le Nord ne fut pas mis au monde, assurément, Pour le frileux mortel créé sans vêtement 240 LA PLANÈTE Lhomme enclin à Terreur, prompt à changer de place, Usurpa le domaine envahi par la glace, Contraria le ciel, renia le soleil, Dit un adieu stu
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