. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. (57) SEANCE DU O SEPTEMBRE 1051 rax et les membres antérieurs, les capsules surrénales et une patte postérieure. Dans ces conditions, on constata que l'excitat- tion tétanisante du nerf splanchnique gauche (sectionné à sa sortie diaphragmatique) produisait une élévation de la pression artérielle, en même temps que la patte dénervée diminuait for- tement de volume. 2° Si l'on pinçait la veine lombo-capsulaire en aval et en avant de la capsule surrénale, puis si l'on excitait le nerf splanchnique
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. (57) SEANCE DU O SEPTEMBRE 1051 rax et les membres antérieurs, les capsules surrénales et une patte postérieure. Dans ces conditions, on constata que l'excitat- tion tétanisante du nerf splanchnique gauche (sectionné à sa sortie diaphragmatique) produisait une élévation de la pression artérielle, en même temps que la patte dénervée diminuait for- tement de volume. 2° Si l'on pinçait la veine lombo-capsulaire en aval et en avant de la capsule surrénale, puis si l'on excitait le nerf splanchnique, on n'observait aucun changement de pression et de volume de la FiG. 2. â Chien de 20 kgr. Entre 1-2, on excita i minute le splanchnique gauche : la pression s'élève et la patte se contracte. Après pincement des veines, lombocapsulaires, une nouvelle excitation e'ntre 3-4 fut sans effet. En cessant de pincer, on obtint de noxiveau les pren:||ers résuJtEtts. 3° Après avoir ôté la pince, l'excitation du nerf splanchnique reproduisait l'hypertension et la vasoconstriction de la patte dé- nervée. 4° Si on excite le nerf tandis que la pince est sur la veine, puis si l'on ôte la pince sans cesser l'excitation, on voit se pro- duire alors l'élévation de pression et la constriction de la patte. 5° On pourrait objecter que, quand on pince une veine lom- bocapsulaire, on réduit la isécrétion d'adrénaline à peu près de moitié. Pour compenser ce déficit nous avons injecté, de fa- çon continue, o,ooo3 mgr. d'adrénaline par kgr. et par minute. Dans ces conditions, nous avons répété toutes les expériences précédentes (1°, 2°, 3°, 4°) qui ont donné exactement les mêmes résultats. Nos expériences reproduisent à peu près celles d'Asher et sur- tout celles de Burton Opitz et Edwards, en ce qui a trait à l'effet «ur la pression s
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