. Traité de chirurgie clinique et opératoire . ier. Cette dernière origine était évidente dans lescas publiés de Tédenat (2) et celui de Nové-Josserand et Bérard (3). Tantôt ces tumeurs se généralisent, tantôt elle restent toujourslocalisée à los. Mais le fait est impossible à prévoir el il faudra (1) Le Dcntu, Desarticulation de la hanche pour un myxo-chondrome du fémur{Bull, de la Soc. de 1877, p. 667). (2) Tédenat, Myxome des os {Montpellier mec/., 1884, p. 543). (3) Nové-Josseraxd et Bérard, Sur un cas de myxome kystique du tibia Revuede chir., mai 1895). 750 PL. MAUCLAIRE. — MALADI
. Traité de chirurgie clinique et opératoire . ier. Cette dernière origine était évidente dans lescas publiés de Tédenat (2) et celui de Nové-Josserand et Bérard (3). Tantôt ces tumeurs se généralisent, tantôt elle restent toujourslocalisée à los. Mais le fait est impossible à prévoir el il faudra (1) Le Dcntu, Desarticulation de la hanche pour un myxo-chondrome du fémur{Bull, de la Soc. de 1877, p. 667). (2) Tédenat, Myxome des os {Montpellier mec/., 1884, p. 543). (3) Nové-Josseraxd et Bérard, Sur un cas de myxome kystique du tibia Revuede chir., mai 1895). 750 PL. MAUCLAIRE. — MALADIES NÉOPLASIQUES DES OS. toujours songer que souvent le myxome évolue vers le sarcome. Larécidive sur place est fréquente. Le traitement sera donc radical. LIPOMES. On ne connaît guère que les observations de Cornil et Ranvier,Viard, Triquet. Pour Virchow, ces faits sont douteux et il sagiraitdexostoses contenant de grandes masses de moelle graisseuse. Les lipomes périostiques sont congénitaux ou acquis. Les formes. Fig. 184. — Lipome congénital et ostéopériostique (Lannelongue). congénitales ont été décrites par Jones, Heyfelder, Nancrède, Duplay,Reclus, Lannelongue (1), Chipault (2), au niveau de la voûte ducrâne (fîg. 184). Lannelongue et Ménard ont réuni dautres observa-tions de lipomes congénitaux ostéopériostiques et siégeant au niveaudu rachis et sur les membres (Bouilly, Arry Power, Walther) (3). Ceslipomes ont parfois une évolution rapide pouvant faire croire à unsarcome : le plus souvent ce sont des lipomes purs ; ils pénètrentsouvent dans los, siègent au crâne au niveau des fentes embryon- (1) Lannelongue et Ménard, Maladies congénitales de la tête et du cœur, p. 681. (2) Chipault, Méd. mod., décembre 1895. (3) Walther, Lipome périostique du fémur dorigine congénitale (Mercredi méd.,9 janvier 1895). OSTÉOSARCOMES. 751 naires, au rachis près des apophyses épineuses et représentent desspina bifida gu
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