. Bulletin de la Société botanique de Genève. à lombre et qui peuvent, en outre, puiser leau et les sels dansles anfractuosités du rocher, ne se différencient pas nettement en deuxcatégories, les racines prenantes et les racines sans nutation. Sans tro-pisme marqué, ces dernières se contentent de retomber par leur poidset par leur surface lisse, se laisser glisser sur le roc jusquà terre. Ceciarrive surtout à ceux des individus qui sont sur le rebord supérieurdu rocher, là où lhumidité est moins grande. On voit ces racinesnutritives (Schimper) tendues commes des câbles ; le raccourcissementqui
. Bulletin de la Société botanique de Genève. à lombre et qui peuvent, en outre, puiser leau et les sels dansles anfractuosités du rocher, ne se différencient pas nettement en deuxcatégories, les racines prenantes et les racines sans nutation. Sans tro-pisme marqué, ces dernières se contentent de retomber par leur poidset par leur surface lisse, se laisser glisser sur le roc jusquà terre. Ceciarrive surtout à ceux des individus qui sont sur le rebord supérieurdu rocher, là où lhumidité est moins grande. On voit ces racinesnutritives (Schimper) tendues commes des câbles ; le raccourcissementqui amène à la tension est visible à lapparence mais se sent au 276 I)K LA SOCIETE BOTANIQUE l>K GENEVE (66) toucher. Went, qui a fait des expériences à ce sujet, a contrôlé surune racine de neuf mètres par section mi raccourcissement de vingtmillimètres qui continue à se faire les jours suivants. Pour ramener laracine-câble à sa longueur primitive, il fallait lui suspendre un poidsde cent quarante Pig. 263. — Philodendron petraeum Chod. et Vischer, sur des rochersà ciel ouvert, près de Tobaty. Cest la var. génuinwm ; on en voitlinflorescence. Phot. de W. V. Cette remarquable cohésion explique quau Paraguay on se serve deces racines comme liens pour attacher des fardeaux. Nous avons, en raison dune similitude frappante dans la morpho-logie foliaire, réuni en une même espèce le Philodendron petrœum (67) R. CHODAT. LA VEGETATION DU PARAGUAY 277 Chod. et Vischer, cette variété Tobatiense dont les grandes feuillespeuvent atteindre cinquante centimètres et qui ont le bord légèrementondulé, puis une var. genuinum (fig. 263) ainsi nommée parce que nous
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