. Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Toulouse. Natural history. LES GENTIANACÃES DE L'INDO-CHINE 49 donc la considérer que comme introduite au Tonkin, probable- ment par le commerce du riz. D'ailleurs c'est à une conclusion analogue qu'arrivent Forbés et Hemsley, qui Font signalée en Chine {Journ. Linn. Soc, XXVI, p. 122), et tout récemment Matsumura et Hayata, qui l'ont retrouvée dans les rizières desséchées de l'île Formose [Enum. planta, formas., p. 242). 4. Gentiana Linn. Le genre Gentiana, défini par les replis ou les franges placés à la gorge de la corolle, est t


. Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Toulouse. Natural history. LES GENTIANACÃES DE L'INDO-CHINE 49 donc la considérer que comme introduite au Tonkin, probable- ment par le commerce du riz. D'ailleurs c'est à une conclusion analogue qu'arrivent Forbés et Hemsley, qui Font signalée en Chine {Journ. Linn. Soc, XXVI, p. 122), et tout récemment Matsumura et Hayata, qui l'ont retrouvée dans les rizières desséchées de l'île Formose [Enum. planta, formas., p. 242). 4. Gentiana Linn. Le genre Gentiana, défini par les replis ou les franges placés à la gorge de la corolle, est très abondamment représenté dans la Chine tempérée ou subtempérée et dans les hautes régions de l'Himalaya, du Tibet et du Yun- nan. Le centre de la Chine, comme l'ont si bien montré les travaux de Franchet, constitue un véritable centre de formation pour ce genre. Dans les régions tropicales, au contraire, le genre Gen- tiana n'existe pour ainsi dire pas. Dans l'Indo- Ghine, je ne puis citer qu'une seule espèce et encore quelques doutes subsistent sur son habitat réel. FiG. 3. âOvai- re de G. Lou- G. Loureirii in DG. Prodr., IX, p. 108(fig. 3). ^eùn. L'habitat véritable de cette espèce, qui appar- tient au groupe des Chondrophylla, est la Chine méridionale. C'est, en effet, autour de Canton, que Forées et Hemsley {.Journ. Linn. Soc, XXVI, p. 129) et Hance (Ann. se. nat., 5e série, V, p. 229), la signalent. Là également elle est signalée dans Flora Cochinchinensis, de Loureiro, sous le nom de G. aquatica. L'échantillon que j'ai eu entre les mains provient de l'herbier Pierre, et porte la note suivante écrite de la main du regretté directeur du Jardin botanique de Saigon : « Pris chez un pharmacien chinois de Saïgon ; croît en Chine et Cochinchine. » Cette mention est insuffisante pour savoir si cette espèce habite réellement la Cochinchine, et si, en tout cas,


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