Åuvres de Jean Racine . E. 99 Tous mes momens ne sont quun éternel passageDe la crainte à lespoir, de lespoir à la rage, (i)Et je respire encor ! Bérénice ! Titus !Dieux cruels ! de mes pleurs vous ne vous rirez plus. â â â â â â ââ â.!. I â â â â I â â â !â! â III â â â â I »â â â â â â â â â â â â â â â â â â â â â !. Ml I i^^â^^ SCÃNE ,BÃRÃNICE,PHÃNICE. BÃRÃNICE. ±N on, je nécoute rien. Me voilà ré veux partir. Pourquoi vous montrer à ma vue ?Pourquoi venir encore aigrir mon désespoir ?Nêtes-vous pas content ? Je ne veux plus vous voir. Titus. Mais, de grâce , écou


Åuvres de Jean Racine . E. 99 Tous mes momens ne sont quun éternel passageDe la crainte à lespoir, de lespoir à la rage, (i)Et je respire encor ! Bérénice ! Titus !Dieux cruels ! de mes pleurs vous ne vous rirez plus. â â â â â â ââ â.!. I â â â â I â â â !â! â III â â â â I »â â â â â â â â â â â â â â â â â â â â â !. Ml I i^^â^^ SCÃNE ,BÃRÃNICE,PHÃNICE. BÃRÃNICE. ±N on, je nécoute rien. Me voilà ré veux partir. Pourquoi vous montrer à ma vue ?Pourquoi venir encore aigrir mon désespoir ?Nêtes-vous pas content ? Je ne veux plus vous voir. Titus. Mais, de grâce , écoutez. BÃRÃNICE. Il nest plus tems. Titus. Madame ,Un mot. Bérénice. Non. quel trouble elle jéte mon ame ! (i) De la crainte à lespoir, de lespoir à la rage. \ oila le rétame* de toute la pièce : voilà tout lartifice dontRacine .sest .servi j chaque acteur passe tour à tour de lacrainte à lespoir , et de lespoir à la rage, G a. ioo BERENICE, Ma princesse, doù vient ce changement soudain ? BÃRÃNICE. Cen est fait. Vous voulez que je parte demain ;Et moi, jai résolu de partir tout à je pars. Titus. Demeurez. BÃRÃNICE. Ingrat ! que je demeure !Et pourquoi? Pour entendre un peuple injurieux,Qui fait de mon malheur retentir tous ces lieux ?Ne lentendez-vous pas cette cruelle joie ,Tandis que dans les pleurs moi seule je me noie?Quel crime, quelle offense a pu les animer ?Hélas! et quai-je fait que de vous trop aimer ? Titus, Ecoutez-vous, madame, une foule insensée ? BÃRÃNICE. Je ne vois rien ici dont je ne sois blessée. Tout cet appartement, préparé par vos soins, Ces lieux, de mon amour si long-tems les témoins , Qui sembloient pour jamais me répondre du vôtre, Ces festons, où nos noms, enlacés lun dans lautre , A mes tristes regards viennent par-tout soffrir , Sont autant dimposteurs que je ne puis souffrir. Allons, PhÃ


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